La Maison Blanche a justifié mardi la pause décidée par le président Donald Trump dans l'aide étrangère des Etats-Unis en citant en exemple le financement de préservatifs pour la bande de Gaza.
Faisant référence à la nouvelle commission pour "l'efficacité gouvernementale" pilotée par Elon Musk et le Bureau de gestion du budget, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a expliqué qu'ils avaient "découvert que 50 millions de dollars des contribuables allaient être utilisés pour financer l'achat de préservatifs à Gaza".
"Il s'agit là d'un gaspillage grotesque de l'argent des contribuables", a-t-elle dit lors de son premier point de presse depuis le retour du président Trump à la Maison Blanche.
Il n'était pas possible dans l'immédiat de vérifier de quel programme il s'agit.
La bande de Gaza est en ruine après l'offensive militaire d'Israël lancée en riposte à l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre 2023.
La porte-parole a également cité le fait que "37 millions de dollars étaient sur le point d'être versés à l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", alors que le président Trump a ordonné le retrait des Etats-Unis de cette organisation.
"Il y a un gel des embauches, un gel de la réglementation et un gel de l'aide à l'étranger. Il s'agit là encore d'une mesure extrêmement importante pour s'assurer que l'administration prenne en compte les efforts déployés par le peuple américain", a expliqué Mme Leavitt.
Le président américain a signé un décret le jour de son investiture, ordonnant un gel de l'aide étrangère des Etats-Unis pour 90 jours, le temps d'un réexamen complet de celle-ci afin de juger de sa conformité avec la politique qu'il entend mener notamment contre les programmes favorisant l'avortement, le planning familial ou encore prônant la diversité et l'inclusion.
Le secrétaire d'Etat Marco Rubio, dont le département est responsable pour la gestion de cette aide aux côtés de l'Agence américaine pour le développement (USAID), a ensuite précisé que l'Egypte, Israël et l'aide alimentaire d'urgence étaient exemptés, se donnant la possibilité de décider d'autres exemptions.
La décision, qui impacte des programmes de développement et d'aide valant des dizaines de milliards de dollars, a semé le trouble auprès de pays étrangers et d'ONG à travers le monde.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi l'administration Trump à ajouter des "exemptions supplémentaires" à son gel de toute aide à l'étranger.
Les Etats-Unis sont jusqu'à présent le principal pourvoyeur d'aide humanitaire et au développement dans le monde.
4 Commentaires
Sarakh aka bakh …
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il y a 2 jours (23:13 PM)Reply_author
il y a 1 jour (05:55 AM)@05:55 Am
il y a 1 jour (05:57 AM)Reply_author
il y a 1 jour (10:56 AM)Reply_author
il y a 1 jour (10:36 AM)Participer à la Discussion