Shakira n’est pas indifférente à la politique migratoire du président américain Donald Trump . Hier dimanche, la diva colombienne, lauréate du Grammy du meilleur album latino, a dédié sa récompense aux immigrés dont plusieurs milliers sont aujourd’hui "traqués" par l’administration Trump.
« Je veux dédier ce prix à tous mes frères et sœurs immigrés qui font la grandeur de ce pays. Vous êtes aimés, vous êtes dignes, vous êtes précieux (…) J’ai aussi été un migrant qui est venu dans ce pays avec un rêve (…). Les Latinos sont une force inarrêtable. Je ne me lasserai pas de me battre avec eux et pour eux » a déclaré la chanteuse sous les vivats du public.
« Vous êtes de vraies louves »
Elle a également eu un mot pour « toutes les femmes qui travaillent très dur chaque jour afin de subvenir aux besoins de leur famille ». « Vous êtes de vraies louves » leur a-t-elle dit.
Inutile de rappeler que Shakira n’est pas une artiste très engagée. Sa prise de position est peut-être due au fait qu'elle est originaire de la Colombie, un pays de l’Amérique latine, également concerné par la politique migratoire pour le moins rude de Donald Trump.
Rappelons que le président américain a lancé des expulsions massives de migrants sans papiers, depuis son retour à la Maison-Blanche, fin janvier 2025.
4 Commentaires
Jambar
il y a 14 heures (14:55 PM)Reply_author
il y a 13 heures (15:38 PM)Reply_author
il y a 13 heures (15:54 PM)Pastosssssss
il y a 13 heures (15:43 PM)borom fekke maci boole.
senegal neekhna trop.
Présenté pour la première fois au Parlement européen mercredi 29 janvier, le rapport intitulé Traite d’Etat : expulsion et vente de migrants de la Tunisie vers la Libye révèle une nouvelle facette du traitement déjà peu reluisant réservé par les deux pays aux migrants, notamment originaires d'Afrique subsaharienne.
Publié par le collectif « chercheurs et chercheuses X » (RRX en anglais) - un groupe de chercheurs anonymes soutenu par plusieurs députés européens -, le rapport intitulé Traite d’Etat : expulsion et vente de migrants de la Tunisie vers la Libye qui a été présenté au Parlement européen mercredi 29 janvier met pour la première fois directement en cause l’Etat tunisien dans de possibles cas de vente et de trafic de migrants.
Le document contient 30 témoignages de personnes expulsées de Tunisie vers la Libye entre les mois de juin 2023 et de novembre 2024. Tous révèlent des cas de « vente d’êtres humains aux frontières tuniso-libyennes », ainsi qu'une interconnexion entre « l’infrastructure qui se trouve derrière les expulsions [de Tunisie] et l’industrie de l’enlèvement dans les prisons libyennes ».
Chaque fois, le processus commence par l’arrestation de migrants, leur transport jusqu’à la frontière tuniso-libyenne, puis leur placement dans des camps de détention gérés par les autorités tunisiennes suivi de leur déplacement forcé et de leur vente aux forces armées et aux milices libyennes.
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