Le centre de détention controversé de Guantanamo peut accueillir facilement "deux douzaines" de détenus supplémentaires si l'administration Trump décidait d'y incarcérer de nouveaux djihadistes, a déclaré lundi un responsable militaire américain. "Nous en avons moins de 50 en ce moment et ce nombre pourrait probablement être relevé légèrement" sans avoir à augmenter les effectifs, a indiqué l'amiral Kurt Tidd, chef du commandement militaire américain pour l'Amérique latine (Southcom), au cours d'un point de presse au Pentagone.
"Sans ressources supplémentaires, je dirais probablement deux douzaines mais, au-dessus de ce chiffre, nous devrons accroître le nombre de gardes", a-t-il ajouté. Une seconde vie accordée par Trump en janvier Le président américain Donald Trump a accordé en janvier une seconde vie à cette prison militaire décriée par les défenseurs des droits de l'homme en ordonnant de "maintenir ouvertes les installations carcérales de Guantanamo Bay", une rupture nette avec les tentatives répétées et finalement vaines de son prédécesseur Barack Obama de fermer le site.
Plusieurs centaines de djihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont été capturés en Syrie par les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliées de la coalition internationale antidjihadiste. Utile pour détenir les djihadistes Selon M. Trump, Guantanamo pourrait se révéler utile pour détenir ces djihadistes. Les Etats-Unis tentent de négocier leur renvoi vers leur pays d'origine mais de nombreux pays n'en veulent pas sur leur sol et la prison de Guantanamo, située sur une base américaine à la pointe est de Cuba, est considérée comme une option. Interrogé sur la possibilité que des jihadistes non-Syriens puissent y être envoyés, l'amiral Tidd est resté évasif. "Ce n'est pas à nous de dire qui vient chez nous", a-t-il dit. "Nous sommes prêts à recevoir quiconque nous est envoyé".
0 Commentaires
Participer à la Discussion