Dans un entretien avec le Corriere della Sera, La Repubblica et Il Sole 24 Ore, trois des principaux quotidiens italiens, Volodymyr Zelensky remercie l’Italie pour son soutien. « Je suis très reconnaissant à l’Italie d’avoir choisi de nous envoyer des armes [notamment pour] la défense antiaérienne. » « Les Russes n’ont pas encore compris que nous sommes plus forts aujourd’hui qu’il y a un an et ils ne pourront jamais prendre l’Ukraine comme ils l’espéraient », ajoute le président ukrainien. Face au changement de stratégie de la Russie qui mise sur une guerre d’attrition, M. Zelensky mise sur « une courte guerre et [la] victoire. Plus c’est rapide et moins nous aurons de victimes, en 2014 le conflit s’est figé et ça ne s’est pas bien passé pour nous. Les accords de Minsk ont ??donné à Poutine le temps de préparer l’attaque (…) de l’an dernier, nous ne tomberons plus dans le même piège. Nos soldats sont plus motivés parce qu’ils défendent leurs familles, leurs maisons. »
Pourtant, il n’est pas prêt à tout pour défendre une localité comme Bakhmout : « Il est important pour nous de la défendre, mais pas à n’importe quel prix, pour que tout le monde meure. Nous nous battrons jusqu’à ce que ce soit raisonnable, les Russes voudront alors continuer jusqu’à Kramatorsk et Sloviansk, jusqu’aux confins du Donbas et jusqu’à Dnipro s’ils le peuvent. Nous résistons et en attendant préparons la prochaine contre-attaque. »
Interrogé sur les propos d’Emmanuel Macron qui affirme que la Russie doit être battue mais pas écrasée et laisse le dialogue avec Vladimir Poutine ouvert, il estime que : « Ce sera un dialogue inutile, en réalité [Emmanuel] Macron perd son temps. Je suis arrivé à la conclusion que nous ne sommes pas en mesure de changer l’attitude russe. S’ils ont décidé de s’isoler dans le rêve de reconstruire l’ancien empire soviétique on n’y peut rien, c’est à eux de coopérer ou non avec la communauté des nations sur la base du respect mutuel. »
Pourtant, il n’est pas prêt à tout pour défendre une localité comme Bakhmout : « Il est important pour nous de la défendre, mais pas à n’importe quel prix, pour que tout le monde meure. Nous nous battrons jusqu’à ce que ce soit raisonnable, les Russes voudront alors continuer jusqu’à Kramatorsk et Sloviansk, jusqu’aux confins du Donbas et jusqu’à Dnipro s’ils le peuvent. Nous résistons et en attendant préparons la prochaine contre-attaque. »
Interrogé sur les propos d’Emmanuel Macron qui affirme que la Russie doit être battue mais pas écrasée et laisse le dialogue avec Vladimir Poutine ouvert, il estime que : « Ce sera un dialogue inutile, en réalité [Emmanuel] Macron perd son temps. Je suis arrivé à la conclusion que nous ne sommes pas en mesure de changer l’attitude russe. S’ils ont décidé de s’isoler dans le rêve de reconstruire l’ancien empire soviétique on n’y peut rien, c’est à eux de coopérer ou non avec la communauté des nations sur la base du respect mutuel. »
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