Benny Gantz, chef du parti centriste "bleu-blanc", a rejeté sa main tendue pour faire partie d'un gouvernement d'union.
Le président israélien Reuven Rivlin a mandaté, mercredi 25 septembre, Benjamin Nétanyahou pour former le prochain gouvernement de coalition. Chargé de sortir le pays de l'impasse après des élections législatives dont aucun vainqueur clair ne s'est dégagé, le Premier ministre sortant a aussitôt essuyé un revers. Benny Gantz, chef du parti centriste "bleu-blanc" et son grand rival lors des élections du 17 septembre, a rejeté sa main tendue pour faire partie d'un gouvernement d'union.
A l'issue du scrutin, Benjamin Nétanyahou, avec ses alliés de droite et des partis religieux, compte 55 sièges sur les 120 du Parlement. Le centriste Benny Gantz, avec le ralliement des partis de gauche et majoritairement arabes, ne rassemble que 54 députés. D'où l'appel plus tôt dans la semaine du président Rivlin à des pourparlers entre les deux camps afin de former un "gouvernement d'union".
Les deux parties discutaient depuis lundi mais, à l'issue d'une rencontre entre Benjamin Nétanyahou et Benny Gantz mercredi soir à Jérusalem, le président Rivlin a pris les devant. Le Premier ministre sortant aura donc pour mission de rallier au moins 61 députés pour atteindre le seuil de la majorité à la Knesset, le Parlement israélien. "Celui qui a le plus de chances, c'est Nétanyahou, soutenu par 55 députés. (...) Gantz n'a que 54 [députés] mais 10 sur les 54 ont annoncé qu'ils ne siégeraient pas au gouvernement", a expliqué Reuven Rivlin lors d'une conférence de presse aux côtés de Benjamin Nétanyahou.
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