
La région d'Amatrice en Italie a de nouveau été touchée mercredi 18 au matin par plusieurs séismes de magnitude 5,3 à 5,7. Ces secousses successives se sont ajoutées à de fortes chutes de neige dans le massif italien du Gran Sasso (Abruzzes, centre du pays). Probablement en conséquence de quoi un désastre a frappé la station de ski de Rigopiano très tôt ce jeudi 19, vers 4h du matin: une violente avalanche a déferlé et enseveli un hôtel de luxe.
En tout, 22 clients (dont deux enfants) et sept membres du personnel se trouvaient dans les murs au moment du drame selon les médias locaux. Les secouristes, qui ont été obligés de se rendre sur place à ski, ont pu sauver deux personnes -dont l'une a été retrouvée en état d'hypothermie- mais pour les 25 autres, ils ont très peu d'espoir de retrouver des survivants. Pour Antonio Crocetta, l'un des chefs des secouristes présents sur les lieux, il y aurait "beaucoup de morts".
Ci si fa largo nella neve, ancora poche centinaia di metri e il nostro gruppo di soccorsi arriverá a #Rigopiano #essercisempre pic.twitter.com/saAjjUJEnL
— Polizia di Stato (@poliziadistato) 19 janvier 2017
Le site de La Repubblica a recueilli plusieurs témoignages sur place selon lesquels les lumières de l'hôtel sont allumées mais qu'aucune voix ou appel à l'aide ne se fait entendre. "Nous appelons mais personne ne répond" a déclaré un secouriste. L'un des sauveteurs aurait reçu un coup de téléphone d'un couple, coincé dans les décombres, et lui disant: "nous sommes en train de mourir". Depuis, le silence est total.
(19gen-9:00) Drago54 sulla verticale #HotelRigopiano. Soccorso in atto pic.twitter.com/udCEEQlcPt
— Vigili del Fuoco (@emergenzavvf) 19 janvier 2017
Les images de télévision italienne montraient ce jeudi matin des scènes apocalyptiques. Antonio Di Marco, président de la province de Pescara (au sud du lieu du drame), a expliqué à la presse que l'hôtel s'était "déplacé de dix mètres". Le toit du bâtiment se serait en partie effondré.
A 9h du matin, les secours motorisés étaient toujours bloqués par plus de deux mètres de neige. Ambulances et voitures de police n'avaient toujours pas pu accéder à la zone, toujours très dangereuses en raison des possibles répliques du séisme, des risques de nouvelles avalanches et des chutes de neige incessantes.
(Voir ci-dessous les premières images de l'hôtel enseveli)
0 Commentaires
Participer à la Discussion