Le ministre-président flamand Jan Jambon a demandé par courrier au guide suprême de la révolution iranienne, Ali Khamenei, de ne pas exécuter la peine de mort prononcée à l'égard du professeur suédo-iranien invité de la VUB, Ahmadreza Djalali, et de le gracier, a précisé M. Jambon vendredi au parlement flamand, où il était interrogé à ce propos en commission de la Politique étrangère.
Le parlement flamand avait adopté à l'unanimité le 4 mai dernier une résolution contre la mise à mort d'Ahmadreza Djalali, prévue le 21 mai. Les députés flamands voulaient connaître les démarches effectuées par le ministre-président entretemps.
M. Jambon a indiqué qu'au cours d'un entretien téléphonique en début de semaine, avec l'ambassadeur d'Iran, il a "condamné l'exécution dans les termes les plus forts possibles" et a demandé la mise en œuvre d'alternatives.
Outre la lettre à Khamenei, M. Jambon a également écrit au Premier ministre Alexander De Croo et au Haut représentant de l'Union Josep Borrell pour demander que l'Union européenne intensifie la pression sur l'Iran.
Le ministre-président a reconnu qu'il disposait de peu de moyens supplémentaires pour intervenir dans le dossier. Mais il estime qu'il est important de continuer à accorder de l'attention au professeur Djalali. Si la peine de mort est exécutée, "je plaiderai pour des sanctions supplémentaires au niveau européen", a-t-il encore dit.
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