Ce texte qui cite son porte-parole, indique que « le Secrétaire général a appris avec une grande préoccupation, la mort d’une dizaine d’élèves lors d’une manifestation en Guinée le 12 juin 2006 ».
« Il exprime » ses sincères condoléances aux familles des victimes, souligne « la nécessité » de régler tout différend par la voix de la non-violence et lance un appel aux autorités (de Guinée) à faire « preuve de retenue ».
S’adressant "à toutes les couches sociales et politiques du pays", Annan les exhorte à poursuivre « un dialogue constructif », afin de résoudre les défis auxquels le pays est confronté, selon le communiqué.
Les forces de l’ordre de la Guinée ont violemment réprimé lundi, des manifestations d’élèves à Conakry et dans d’autres villes du pays, occasionnant des morts et des blessés dans les rangs des enfants. Un obtenu de sources concordantes fait état de 15 tués.
Ces derniers voulaient exprimer leur désarroi après avoir constaté, que leurs salles d’examen étaient sans surveillants, les enseignants observant depuis la semaine dernière, une "grève illimitée", à l’appel de l’intersyndicale.
Les initiateurs du mouvement exigentdu gouvernement guinéen de "meillueres conditions de vie pour les travailleurs et la réduction du prix des denrées de première nécessité comme le riz.
Lundi, ce sont les enfants de l’élémentaire qui devaient passer le Certificat d’Etudes élémentaires. Dans la soirée du même jour, les autorités ont décidé le report sine die de la date du baccalauréat.
Précédemment, au cours d’une Assemblée générale tenue samedi dernier, les enseignants avaient décidé que les examens auraient lieu quand ils le jugeraient possible.
Les différents appels venus des associations de parents d’élèves n’avaient pas réussi à infléchir la détermination des grèvistes
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