L'Alternative pour l'Allemagne (AfD), parti de la droite populiste allemande, a refusé d'entamer une procédure d'exclusion à l'encontre de l'un de ses responsables qui avait déploré l'existence à Berlin d'un mémorial «de la honte» rappelant l'Holocauste.
Ces propos, qui ont provoqué un profond malaise dans un pays hanté par son passé nazi, avaient suscité des remous au sein de la direction de ce jeune parti tiraillé par des querelles à sa tête depuis sa création en 2013. Mais la direction de l'AfD a décidé de s'en tenir à «des mesures disciplinaires» contre Björn Höcke, déjà connu pour des dérapages verbaux.
«Jusqu'à ce jour, notre état d'esprit est celui d'un peuple totalement vaincu (...) nous Allemands, notre peuple, est le seul peuple au monde qui a planté au cœur de sa capitale un monument de la honte», avait-il déclaré. «Il nous faut rien de moins qu'un virage à 180° de notre politique de mémoire», avait-il ajouté.
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