La Bourse de Riyad a plongé de 7% après son ouverture dimanche, annulant tous les gains de 2018. Cette chute est la conséquence du soupçon qui pèse sur l'Arabie saoudite à la suite de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Les marchés financiers ont clairement pris leurs distances avec l’Arabie saoudite en retirant suffisamment leurs participations pour faire chuter lourdement la bourse de Riyad. Au point d'effacer d'un coup les gains de 2018.
Les milieux d'affaires et les grands dirigeants d'entreprises, à quelques rares exceptions près, comme les patrons de Virgin ou d'Uber, hésitent sur l'attitude à adopter : bouder ou non le « Davos du désert » qui se tient du 23 au 25 octobre dans la capitale saoudienne. Car les enjeux économiques se comptent en milliards de dollars.
En revanche, les investisseurs internationaux, grâce à l'anonymat que leur confèrent les transactions boursières, peuvent se permettre d'être moins prudents. Les menaces de châtiments proférées par Donald Trump si la responsabilité de l’Arabie saoudite est avérée ont instauré le doute sur la pertinence d'investir en ce moment dans le pays.
Dès à présent, une ombre plane sur cette rencontre d'investisseurs voulue par le prince héritier Mohammed Ben Salman afin de transformer son pays, le premier exportateur de pétrole au monde, en une puissance technologique et un centre d'attraction touristique.
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En Octobre, 2018 (22:14 PM)Anonyme
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