L'Afghanistan est en plein remaniement de son code pénal et certaines des idées étudiées ne font pas l'unanimité. D'après Human Rights Watch, le Ministère de la Justice envisagerait de rétablir la lapidation en public en cas d'adultère entre personnes mariées.Human Rights Watch, qui a publié un communiqué alarmant ce lundi, s'appuie sur des documents obtenus qui mentionnent le rétablissement de la lapidation en public, "à mort si les personnes adultères sont mariées." Si les personnes ne sont pas mariées, la sanction prévoit "100 coups de fouet."
Une information confirmée par le quotidien britannique The Guardian et relayée par le Huffington Post. La lapidation avait pourtant disparu depuis la chute du régime des talibans en 2001, le pays s'étant engagé à l'époque à respecter les droits de l'homme en signant des conventions internationales. Hamid Karzaï, quand il est arrivé au pouvoir, avait rapidement mis fin à ces pratiques jugées "inhumaines." Pourtant, c'est l'administration de ce même homme qui a relancé cette idée. "
C'est absolument choquant que 12 ans après la chute du gouvernement taliban, l'administration Karzaï puisse rétablir la lapidation en guise de châtiment", accuse Brad Adams, directeur de la branche asiatique de Human Rights Watch. "Le président doit faire preuve d'un minimum d'engagement sur les droits de l'homme et rejeter sur-le-champ cette proposition." Rien ne dit que cette loi sera votée. En 2010, comme le rappelle le Guardian, le gouvernement afghan avait vivement condamné la lapidation d'une femme déjà fiancée et d'un homme marié, évoquant un "crime impardonnable."
1 Commentaires
Afghan
En Novembre, 2013 (16:54 PM)Une personne mariée doit savoir se limiter à son mari.
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