La première frappe, le 24 septembre, a tué neuf "terroristes", dont un haut dirigeant de Hourras al-Din dans le nord-ouest de la Syrie, tandis qu'une précédente frappe le 16 septembre contre un camp d'entraînement de l'EI avait tué 28 autres "terroristes", dont au moins quatre responsables, a précisé le Centcom.
"Ces frappes contre le commandement et des combattants de l'EI et de Hourras al-Din, groupe lié à Al-Qaïda, démontrent l'engagement du Centcom à défaire durablement les organisations terroristes" de la région, a déclaré dans le communiqué le chef du Centcom, le général Erik Kurilla.
Un autre responsable de Hourras al-Din, Abu Abdul Rahman al-Makki, avait également été abattu par les Etats-Unis fin août en Syrie.
L'EI a pris le contrôle de pans entiers de Syrie et d'Irak à partir de 2014, imposant un règne de terreur avant d'être défait en 2019 par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et aidée des forces kurdes syriennes.
Depuis la défaite territoriale du groupe, des jihadistes se sont repliés sur le vaste désert syrien et continuent de mener des attaques meurtrières, visant principalement l'armée et les forces dominées par les Kurdes.
Les Etats-Unis comptent environ 2.500 militaires en Irak et près de 900 en Syrie, au sein de la coalition internationale créée en 2014 pour combattre le groupe jihadiste EI. Fin août, l'armée américaine et les forces de sécurité irakiennes avaient tué 15 combattants de l'EI lors d'une opération de grande envergure en Irak.
Cette coalition internationale va s'achever d'ici un an en Irak, ont annoncé vendredi Washington et Bagdad, mais va poursuivre sa mission en Syrie.
0 Commentaires
Participer à la Discussion