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Les premiers demandeurs d'asile tombant sous le coup d'une nouvelle loi australienne contre l'immigration illégale et le trafic d'êtres humains sont arrivés jeudi en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où ils resteront même si leur dossier est accepté.Le gouvernement travailliste de Canberra a annoncé le 19 juillet que les boat-people ne seraient plus tolérés dans le pays mais renvoyés en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou chez eux. Jeudi, 40 demandeurs, en majorité des hommes afghans et iraniens, ont été envoyés par avion depuis l'île australienne de Christmas Island, dans l'océan Indien, sous escorte policière et avec une assistance médicale. Pour le ministre de l'Immigration Tony Burke, ces expulsions témoignent de la détermination de l'Australie à endiguer le flux de réfugiés sur son sol. "La promesse que font les passeurs aux réfugiés avant de les envoyer en pleine mer qu'ils pourront vivre et travailler en Australie est désormais vaine", a estimé le ministre. Les organisations humanitaires et de défense des droits de l'Homme se sont insurgées contre ces dispositions et dénoncé la précarité dans laquelle vivent les boatpeople dans le centre de rétention de Manus Island, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les Nations unies se sont dites "troublées" par la nouvelle loi. Le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a fait état de "lacunes" juridiques importantes dans le traitement des demandes d'asile, relevant entre autres la "rétention sans limite de temps, systématique et arbitraire".
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