Le groupe terroriste Etat islamique est en train de planifier de nouveaux attentats sur le sol européen dans un futur proche, avertit l'Office européen de police Europol dans un rapport publié vendredi à La Haye. La Belgique fait notamment partie de leurs cibles. Les défaites subies par l'organisation en Irak et en Syrie et l'augmentation du nombre de combattants dans leur pays d'origine ont exacerbé le risque d'attaques en Europe occidentale, selon le Centre de lutte contre le terrorisme de l'organisation policière.
D'après les estimations des services de renseignement, des dizaines de combattants potentiels de l'Etat islamique pourraient déjà se trouver en Europe. Nouvelles tactiques Le groupe terroriste développerait de nouvelles tactiques pour ses attentats dans l'ouest de l'Europe, avancent les experts d'Europol, selon qui la France est la cible la plus probable. La Belgique, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et l'Allemagne présentent également un risque d'attaque.
Celles-ci pourraient être le fait de réseaux tout comme de loups solitaires utilisant des explosifs, des armes automatiques, des couteaux, des haches, des machettes ou des voitures. Les experts en terrorisme estiment également que la probabilité d'attentats à la voiture piégée est élevée. Recrutement de réfugiés? D'après le rapport, les réfugiés de Syrie se trouvant en Europe courent le risque d'être recrutés et il est vraisemblable que des combattants de l'Etat islamique se sont infiltrés parmi eux.
Le groupe terroriste aurait en effet un intérêt à exploiter la crise européenne actuelle sur les réfugiés en polarisant les citoyens et en les opposant aux migrants, qui pourraient alors se radicaliser. Le danger libyen L'Office européen de police souligne aussi que des experts anti-terroristes s'inquiètent également de voir la Libye devenir, après la Syrie, "une nouvelle base-arrière pour le groupe EI à partir de laquelle il mènerait des attaques au sein de l'Union européenne et en Afrique du Nord". En 2015, les forces de sécurité européennes ont arrêté 667 personnes suspectées d'activités djihadistes, selon le même rapport.
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