L'individu avait tenté d'emmener sa femme en Syrie. Ses deux frères y sont morts, en combattant aux côtés de l'Etat Islamique. Une décision de la justice française suscite l'incompréhension d'une jeune mère de famille. Comme le relate RTL France, elle a accordé à un homme soupçonné de s'être radicalisé un droit de visite sur son enfant de 18 mois. Et ce, sans assistance. La mère de l'enfant, âgée de 21 ans, a fait appel à l'Etat français pour dénoncer ce verdict.
"Je tiens comme n'importe quelle mère à protéger mon enfant, et la justice, elle, ne compte pas protéger mon enfant", a-t-elle expliqué à la radio française. Apprendre la religion et combattre L'homme n'est pas inconnu des services de renseignement. Pendant la grossesse, il avait tenté de convaincre sa désormais ex-femme à partir en Syrie ou en Egypte. "Pour y apprendre la religion, comme il disait, et lui, pour combattre". Ses deux frères, eux, sont morts après avoir rejoint les rangs de l'Etat Islamique.
Des antécédents qui semblent ne pas avoir eu écho auprès de la justice française qui a accordé un droit de visite à ce père sans aucune restriction. "Il faudrait un droit de visite avec une tierce personne, et non pas comme ça sans protection, c'est inadmissible qu'une telle chose ait été décidée", déplore la jeune mère.
Pour son avocate, le juge en charge de l'affaire ne s'est pas renseigné sur le pédigrée du père et déplore que sa cliente doive enfreindre une décision de justice pour le bien de son enfant. "Lui (le père) confier cet enfant, c'est le mettre en danger". Le ministère de l'Intérieur a été saisi. En attendant qu'il se prononce, la jeune femme a décide de vivre cachée. En sécurité.
1 Commentaires
Anonyme
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