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Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a présenté mardi midi ses propositions en réponse aux revendications britanniques pour maintenir Londres dans le giron européen. Les textes prévoient un frein pour limiter jusqu'à 4 ans les aides sociales aux travailleurs migrants intraeuropéens.Dans une lettre adressée aux Etats membres mardi, Donald Tusk, se dit "convaincu" que les propositions constituent "une bonne base pour un compromis", escompté lors du Sommet européen des 17 et 18 février prochains. Il précise toutefois qu'il n'y a d'accord sur rien tant qu'il n'y a pas d'accord sur tout.
"C'est un processus difficile et nous avons des négociations périlleuses en vue", a-t-il ajouté.
"Inquiétudes britanniques"
M. Tusk assure que les propositions sur la table offrent "une solution pour répondre aux inquiétudes britanniques", en matière d'abus dans le cadre de la libre-circulation eu sein de l'UE.
"Sauvegarde"
Le projet de texte contient en effet un mécanisme de "sauvegarde" pour limiter jusqu'à quatre ans les aides sociales aux travailleurs migrants intraeuropéens en cas de situation exceptionnelle. Dans une déclaration à part, la Commission européenne reconnaît que le Royaume-Uni est actuellement confronté à une telle situation. Le mécanisme sera limité par la durée de ces circonstances exceptionnelles, a précisé une source européenne.
Souveraineté
La proposition de M. Tusk aborde les trois autres revendications britanniques en matière de souveraineté, de compétitivité et de gouvernance économique. Sur ce dernier volet, le président du Conseil évoque un mécanisme "pour préserver les droits et les compétences des pays qui ne font pas partie de la zone euro", sans pour autant que cela puisse constituer un droit de veto vis-à-vis des membres de l'eurozone. Néanmoins, il souligne que cet aspect devra encore être débattu.
Conseil européen
Les propositions ne sont en rien définitives à ce stade, car seul le Conseil européen peut donner son feu vert aux réformes. Dès vendredi les diplomates européens et britanniques se mettront autour de la table pour discuter des propositions à cette fin.
Ironie
En publiant les documents sur le réseau social Twitter, M. Tusk a ironisé: "être ou ne pas être ensemble, telle est la question", a-t-il écrit en faisant référence au célèbre auteur britannique William Shakespeare.
"De réels progrès"
Londres a réagi positivement à l'annonce des propositions. David Cameron a estimé que les documents sur la table présentaient "de réels progrès" dans les quatre domaines où son pays exige des réformes, mais qu'il y avait "encore du travail à faire." Son secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, David Lidington, a pour sa part estimé qu'un "accord était en vue", saluant les avancées sur la question des bénéfices sociaux accordés aux travailleurs étrangers.
1 Commentaires
Anonyme
En Février, 2016 (20:30 PM)Ces " masseuses" ont comme support de leur business seneweb qui ne peut pas dire
qu ils ne sont pas responsables de la pub d une activite hors la loi.
Je me trompe?
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