L'Etat de l'Ohio a décidé lundi de reporter les exécutions capitales d'une dizaine de condamnés à mort jusqu'en 2017 en raison de difficultés d'approvisionnement des produits requis pour les injections létales.
La prochaine exécution aura lieu en janvier 2017 et concernera Ronald Phillips, condamné en 1993 pour avoir violé et battu à mort la fillette de trois ans de sa compagne.
Selon un communiqué des autorités locales, il est devenu très difficile depuis plusieurs années de se procurer les produits mortels.
Cette décision intervient en pleine controverse sur les injections létales administrées aux condamnés à mort aux Etats-Unis, marquées par des problèmes de surdosage, des cas d'intolérance aux hypnotiques ou des erreurs dans la préparation des doses.
La prochaine exécution aura lieu en janvier 2017 et concernera Ronald Phillips, condamné en 1993 pour avoir violé et battu à mort la fillette de trois ans de sa compagne.
Selon un communiqué des autorités locales, il est devenu très difficile depuis plusieurs années de se procurer les produits mortels.
Cette décision intervient en pleine controverse sur les injections létales administrées aux condamnés à mort aux Etats-Unis, marquées par des problèmes de surdosage, des cas d'intolérance aux hypnotiques ou des erreurs dans la préparation des doses.
Dans le même temps, les autorités pénitentiaires sont confrontées à une pénurie de produits mortels, en raison du refus de firmes pharmaceutiques, pour la plupart européennes, de les approvisionner.
Il y a une dizaine de jours, un juge de l'Arkansas, dans le sud des Etats-Unis, a suspendu huit exécutions. Les huit condamnés, dont les deux premiers étaient censés être exécutés le 21 octobre, avaient saisi la justice en exigeant de savoir quels produits mortels on allait leur injecter.
En 2014, l'exécution d'un condamné dans l'Oklahoma s'est transformée en une agonie de plus de 40 minutes en raison d'une injection ratée.
Il y a une dizaine de jours, un juge de l'Arkansas, dans le sud des Etats-Unis, a suspendu huit exécutions. Les huit condamnés, dont les deux premiers étaient censés être exécutés le 21 octobre, avaient saisi la justice en exigeant de savoir quels produits mortels on allait leur injecter.
En 2014, l'exécution d'un condamné dans l'Oklahoma s'est transformée en une agonie de plus de 40 minutes en raison d'une injection ratée.
Faisant valoir que certains produits nouvellement utilisés sont susceptibles de leur causer des souffrances légalement interdites, de plus en plus de condamnés saisissent des juges pour tenter d'obtenir des sursis.
L'Etat de l'Oklahoma a reconnu ce mois-ci qu'un condamné à mort avait été exécuté en janvier par une substance non prévue dans le protocole létal, une erreur embarrassante pour les autorités locales déjà coupables de précédentes injections ratées.
L'Etat de l'Oklahoma a reconnu ce mois-ci qu'un condamné à mort avait été exécuté en janvier par une substance non prévue dans le protocole létal, une erreur embarrassante pour les autorités locales déjà coupables de précédentes injections ratées.
2 Commentaires
Yatt
En Octobre, 2015 (10:37 AM)Et le nourrisson de TROIS (03) ans qu'il a violé et torturé à mort a-t-elle eu droit à la question de sa souffrance elle ?
Ensuite, on tue pour débarrasser la société de ses "parasites" alors pourquoi tergiverser sur les moyens de la mises à mort ?
Ainsi donc la corde, le sabre, l'arme à feu, l'électricité, le gaz, le poison, le caillou, le gourdin .... (et que sais-je encore) sont interdits là-bas ?
Bari thiakhaan rek ak tapalé !!!
Chacun Son Domaine
En Octobre, 2015 (14:57 PM)Participer à la Discussion