La jeune femme, qui affirme se trouver "dans l'appartement d'un ami à Moscou", a par ailleurs reconnu être "dans un état psychologique très difficile" et "se sentir mal". Elle s'est refusée à évoquer les hypothèses à propos du meurtre. "Je ne sais pas comment l'assassin s'est approché, il était derrière moi", a-t-elle dit. "Je veux rentrer à la maison, chez ma mère, mais je suis sous protection et on ne m'autorise pas à sortir". "J'ai le droit de quitter la Russie, je ne suis pas un suspect. Je suis témoin et j'ai donné toutes les informations que j'avais, j'ai tout fait pour aider l'enquête", a-t-elle assuré.
"Je pense qu'ils veulent la piéger, faire d'elle une coupable"
Interrogée par la télévision ukrainienne, la mère de Ganna, Inna, a de son côté dit craindre pour la sécurité de sa fille. "Je pense qu'ils veulent la piéger, faire d'elle une coupable", a-t-elle dit dans une interview à la chaîne 1+1. Inna Douritska affirme que les enquêteurs russes veulent lier le meurtre de Boris Nemtsov à la crise ukrainienne alors que l'opposant avait dénoncé quelques heures avant sa mort "l'agression" du président russe Vladimir Poutine en Ukraine, où le conflit dans l'est séparatiste prorusse a fait 6.000 morts en dix mois.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a par ailleurs déclaré lundi que le meurtre de M. Nemtsov ne devait pas être utilisé "à des fins politiques". "Nous devons empêcher toute récupération politique et éviter que cela ne devienne un argument pour alimenter la confrontation", a-t-il dit au Conseil des droits de l'Homme des Nations-Unies à Genève.
"Je pense qu'ils veulent la piéger, faire d'elle une coupable"
Interrogée par la télévision ukrainienne, la mère de Ganna, Inna, a de son côté dit craindre pour la sécurité de sa fille. "Je pense qu'ils veulent la piéger, faire d'elle une coupable", a-t-elle dit dans une interview à la chaîne 1+1. Inna Douritska affirme que les enquêteurs russes veulent lier le meurtre de Boris Nemtsov à la crise ukrainienne alors que l'opposant avait dénoncé quelques heures avant sa mort "l'agression" du président russe Vladimir Poutine en Ukraine, où le conflit dans l'est séparatiste prorusse a fait 6.000 morts en dix mois.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a par ailleurs déclaré lundi que le meurtre de M. Nemtsov ne devait pas être utilisé "à des fins politiques". "Nous devons empêcher toute récupération politique et éviter que cela ne devienne un argument pour alimenter la confrontation", a-t-il dit au Conseil des droits de l'Homme des Nations-Unies à Genève.
3 Commentaires
Bobo
En Mars, 2015 (14:00 PM)Deug
En Mars, 2015 (14:03 PM)@bobo
En Mars, 2015 (14:31 PM)Mais sa chute, et au moment où cet apprenti de Machiavel, s'y attendra le moins, sera et avant longtemps sera fracassant.
Tous les dictateurs se sont crus , infaillibles et éternels, ce qui par définition est leur faiblesse, en définitive!
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