
Chaque été, des milliers de travailleurs migrants africains descendent dans les Pouilles, dans le sud de l'Italie, pour la récolte des tomates. Travaillant souvent sans contrat, logés dans des camps de fortune, ils dépendent des "caporali", des contremaîtres qui sont intermédiaires entre eux et les agriculteurs. Certains les considèrent comme des esclavagistes modernes qui exploitent leurs confrères africains. D'autres les voient comme des copains qui les aident à trouver du travail et à se rendre sur les champs.
Tous les matins, à partir de 5 h, les caporali arrivent dans les camps dans des fourgonnettes pour amener les travailleurs dans les champs. En plus des cinq euros qu'ils demandent pour le transport (aller-retour), ils prennent un pourcentage du salaire de chaque travailleur.
Derek Thomson est parti à Foggia, dans les Pouilles, pour enquêter sur le rôle des caporali. Vous pouvez voir son reportage ci-dessous.
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