
La France tente de retracer le parcours de la femme kamikaze de Saint-Denis qui se présente comme la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris. Si sa mort n'a pas été confirmée, des voisins de l'appartement de Saint-Denis l'auraient entendue crier "Aidez-moi, je brûle".
Sans que les enquêteurs soient en mesure d'affirmer sa mort, celle que l'on présente comme la kamikaze de Saint-Denis s'appelle Hasna Ait Boulahcen. D'après plusieurs médias, elle serait née en 1989 à Clichy-La-Garenne (Hauts-de-Seine), comme l'auraient confirmé les renseignements marocains.
Sans que les enquêteurs soient en mesure d'affirmer sa mort, celle que l'on présente comme la kamikaze de Saint-Denis s'appelle Hasna Ait Boulahcen. D'après plusieurs médias, elle serait née en 1989 à Clichy-La-Garenne (Hauts-de-Seine), comme l'auraient confirmé les renseignements marocains.
Incertitudes
Avant d'épouser les thèses djihadistes, la jeune femme de 26 ans aurait exercé une activité professionnelle dans le bâtiment et la construction relatent plusieurs médias français. Hasna Aitboulahcen était gérante de la société Beko Construction, spécialisée dans le bâtiment et la maçonnerie, à Creutzwald, en Moselle, lieu de résidence de la jeune femme. D'après BFMTV, elle aurait abandonné son poste en décembre 2013, époque où Abdelhamid Abaaoud a rejoint les rangs de l'EI en Syrie.
On avait perdu sa trace jusqu'à l'assaut de mercredi matin, dans un appartement d'un immeuble résidentiel de Saint-Denis.
"Il est où ton copain?"Avant d'épouser les thèses djihadistes, la jeune femme de 26 ans aurait exercé une activité professionnelle dans le bâtiment et la construction relatent plusieurs médias français. Hasna Aitboulahcen était gérante de la société Beko Construction, spécialisée dans le bâtiment et la maçonnerie, à Creutzwald, en Moselle, lieu de résidence de la jeune femme. D'après BFMTV, elle aurait abandonné son poste en décembre 2013, époque où Abdelhamid Abaaoud a rejoint les rangs de l'EI en Syrie.
On avait perdu sa trace jusqu'à l'assaut de mercredi matin, dans un appartement d'un immeuble résidentiel de Saint-Denis.
Mercredi soir, TF1 partageait l'enregistrement sonore d'une conversation entre une voix féminine - supposée être Aitboulahcen - et la police. Sur celle-ci, on entend les forces spéciales crier, entre plusieurs échanges de tirs : "Il est où ton copain?". Une voix féminine, en panique, leur répond: "Ce n'est pas mon copain", avant que ne résonne une détonation et que les tirs reprennent.
Jeudi, Karim, propriétaire d'un appartement voisin du repère des terroristes, déclarait au Parisien avoir entendu une voix de femme. "On se demandait tous ce qui se passait, bien sûr. Le plus glaçant, c'est cette voix de femme, qui criait: Aidez-moi, je brûle, aidez-moi !..., elle a répété ça, juste ces mots-là, et puis, il y a eu une explosion". Pour lui, il ne fait pas de doute qu'Hasna Aitboulahcen est la première kamikaze à se faire exploser sur le sol européen.
L'incertitude plane encore sur le destin de la jeune femme. Lors de la conférence de presse donnée mercredi en début de soirée, le procureur de la République, François Morins, n'a pu confirmer sa mort de celle-ci, l'état du corps retrouvé empêchant toute identification immédiate. Il ajoutait que tout "laissait à penser que l'explosion était consécutive à une femme ayant activé son gilet explosif".
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