L’homme de retour sur la Lune en 2024, c’est le plan annoncé en début d’année par la Nasa. Il reste cinq ans à l’agence pour y arriver, mais la Nasa semble encore loin d’être prête.
Après Apollo, voici donc Artemis, une mini station en orbite autour de la Lune, et un atterrisseur pour s’y poser, mais à cinq ans de l’échéance, rien de ceci n’existe encore.
Pour Jim Bridenstine, le patron de la Nasa, le plus compliqué reste les risques de changement de ligne politique : « En fait le plus compliqué, c’est l’atterrisseur. C’est ce sur quoi on doit intensifier nos efforts. Il y a également le risque politique qu’il faut surmonter. Plus nos programmes sont longs, plus il y a de chances que les priorités, les majorités changent. Comment on évite ça ? En allant vite. »
Une rencontre entre Américains, Russes et Chinois
Vite, mais dispersé. Après les Américains, les Russes et les Chinois veulent également y poser leurs astronautes, dommage pour la coopération internationale. Mais les lignes bougent pour la première fois les dirigeants des agences spatiales de ces trois pays se sont assis dans la même pièce au Bourget. Une rencontre à l’initiative de Jean Yves le Gall, le patron du CNES, l’agence française : « C’est le début justement du dialogue et de faire en sorte qu’ils n’aillent pas in fine tous de leur côté. J’ai eu le privilège d’avoir connu les débuts de la Station Spatiale Internationale. »
Le calendrier des trois pays diffère en tout cas : 2024 pour les États-Unis ; fin des années 2020 pour les Chinois et 2030 pour la Russie. Sauf s’ils finissent par faire équipe.
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