La Turquie a expulsé 59 "combattants terroristes étrangers" vers leur pays d'origine depuis le mois dernier, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère de l'Intérieur Ismail Catakli.
Alors que 26 terroristes ont été envoyés aux États-Unis et dans les pays de l'Union européenne, 33 ont été rapatriés dans d'autres pays, a expliqué Ismail Catakli au sujet des expulsions qui ont commencé le 11 novembre.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur ne précise pas s'ils sont tous liés au groupe extrémiste État islamique et ne donne pas non plus de détails sur les accusations portées contre eux. On ne sait pas non plus où et quand les combattants présumés ont été arrêtés, ni s'ils ont été placés en détention après que la Turquie ait lancé son incursion dans le nord-est de la Syrie le 9 octobre, ou plus tôt.
"Chacun rentrera dans son pays. La Turquie n'est ni une prison en plein air, ni un hôtel pour qui que ce soit", a précisé Ismail Catakli lors d'une conférence de presse mensuelle.
Il a également indiqué que 12 "combattants étrangers" seront bientôt renvoyés dans leur pays d'origine, mais il n'a pas mentionné leur nationalité. Il a refusé d'indiquer le nombre total combattants étrangers présumés en détention ou le nombre de ceux qui sont sur le point d'être expulsés.
L'agence de presse d'État Anadolu a récemment rapporté que 944 combattants étrangers de 36 pays différents étaient en attente d'expulsion dans des centres de rapatriement turcs.
La Turquie a clairement indiqué que les expulsions se poursuivront même si les pays d'origine des suspects ont révoqué leur nationalité.
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