Une semaine après sa troisième inculpation au pénal, l’ancien président américain Donald Trump accuse Joe Biden de l’empêcher de faire campagne pour l’élection présidentielle de 2024.
Donald Trump fulmine. Après avoir été inculpé au pénal pour la troisième fois, la semaine dernière, soupçonné de complot contre les institutions américaines lors de l’élection de 2020, le Républicain a accusé son rival Joe Biden de l’empêcher de faire campagne pour la prochaine présidentielle.
«Joe-la-Crapule m'a traîné en justice au beau milieu d'une campagne électorale que je suis en train de remporter haut la main, mais qui m'oblige à consacrer du temps et de l'argent à des choses sans rapport avec la campagne», a-t-il déclaré ce mardi lors d’un rassemblement dans le New Hampshire.
«C'était une élection truquée, et c'était une élection dégoûtante volée. Ce pays devrait avoir honte. Et ils s'en prennent à ceux qui veulent prouver qu'elle a été truquée et volée», a-t-il dénoncé à propos de l’élection de 2020, qui a consacré Joe Biden. Il n’existe cependant aucune preuve de fraude lors des élections, et Donald Trump est quant à lui accusé d’avoir fait pression sur les institutions et d’avoir fomenté un complot pour faire annuler l’élection de l'actuel président.
TRUMP TOUJOURS EN TÊTE CHEZ LES RÉPUBLICAINS
Le Républicain accuse son rival d’être à l’origine de ces poursuites, qui l’empêcheraient de faire campagne comme il se doit pour 2024. «Je ne pourrai pas aller dans l'Iowa aujourd'hui. Je ne pourrai pas aller dans le New Hampshire aujourd'hui parce que je suis assis dans une salle d'audience pour des conneries», a-t-il lancé devant ses partisans mardi.
Donald Trump est désormais impliqué dans trois dossiers : celui du complot pour l’élection 2020, une affaire de fraude pour acheter le silence d’une ancienne actrice X avec qui il aurait eu une liaison, et l’affaire des archives de la Maison Blanche qu’il a conservées chez lui illégalement. Il dénonce donc régulièrement une «chasse aux sorcières» de la part du ministère de la Justice. Malgré ces déboires judiciaires, le 45e président des Etats-Unis reste le favori de la primaire du parti Républicain, loin devant ses concurrents Ron DeSantis ou Nikki Haley.
Selon une étude Ipsos pour Reuters publiée en juillet, il détient pour le moment les soutiens de 47% des sympathisants Républicains, contre 19% pour Ron DeSantis, et continue de grimper dans les sondages.
De son côté, Joe Biden se garde bien de commenter toutes les actualités relatives aux inculpations de Donald Trump, pour ne pas alimenter les accusations d’instrumentalisation de la justice.
4 Commentaires
Lolou
En Août, 2023 (12:33 PM)Gaye
En Août, 2023 (15:23 PM)Participer à la Discussion