Valérie Pécresse a fait l’objet de vives critiques suite à son meeting dimanche. “Juste pas possible”, “Un naufrage”: certains membres de son parti déplorent sa performance. Aujourd’hui, elle leur répond.
La prestation de Valérie Pécresse lors de son premier grand meeting ce dimanche au Zénith de Paris a déçu certains membres de son parti, qui ont émis de fortes critiques à son encontre. Sur RTL France ce lundi matin, la candidate Les Républicains a toutefois défendu son intervention, se qualifiant de “faiseuse”, plutôt que d’oratrice. “Sur la question de la forme du meeting, c’est vrai qu’il y avait énormément de monde, la salle était incandescente, elle a été dure à prendre”, a déclaré la candidate ajoutant ensuite: “Si vous voulez des orateurs, il y en a plein dans la campagne. Moi je suis une faiseuse, et c’est vrai que je suis plus à l’aise dans le dialogue direct avec les Français.”
“Le sujet aujourd’hui, c’est ‘qu’est-ce que l’on veut pour la France? Est-ce que l’on veut des beaux-parleurs?’ Ça on en a eu depuis dix ans et on en aura encore, ou est-ce que l’on veut vraiment quelqu’un qui va faire?” a-t-elle encore lancé.
Grand remplacement
La femme politique de 54 ans est revenue sur la mention du “grand remplacement” dans son meeting, terme qui a fait beaucoup réagir les personnalités politiques autour d’elle, l’accusant de valider les thèses d’Eric Zemmour, qui est lui-même friand de ce concept. Elle a expliqué à l’antenne avoir été mal comprise. “J’ai dit dix fois dans la primaire de la droite que je ne me résignais ni au grand remplacement ni au grand déclassement. Cela veut dire justement que je ne me résigne pas aux théories d’Éric Zemmour et aux théories de l’extrême droite parce que je sais qu’une autre voie est possible.”
Trois objectifs
Elle a expliqué avoir eu trois objectifs lors de ce meeting. D’une part “montrer que la droite était là, qu’elle était de retour, qu’elle était présente: 7.500 personnes, deux salles ouvertes, une salle incandescente. Là c’était réussi”, selon elle. Elle a voulu ensuite présenter son projet “d’alternance à Emmanuel Macron qui restaure l’autorité, remet l’ordre, ramène la concorde, rebâtit les services publics, et donne une vraie liberté aux Français.” “La troisième c’était de dire qui j’étais, parce qu’à un moment donné il faut fendre l’armure, mais je voulais le faire avec ma pudeur, parce que ma pudeur fait partie de moi, et je pense que l’exercice me ressemblait, en tout cas sur cette partie” a conclu Valérie Pécresse.
3 Commentaires
Xorom
En Février, 2022 (13:39 PM)Participer à la Discussion