Roselyne Bachelot a été nommée ministre de la Culture lundi pour la deuxième partie du quinquennat d’Emmanuel Macron, après avoir affirmé à plusieurs reprises ne plus “jamais” vouloir faire de politique.
Après une pause de huit ans en politique, la très médiatique Roselyne Bachelot a hérité lundi du ministère de la Culture au sein du nouveau gouvernement de Jean Castex. Pourtant, celle qui avait été nommée ministre de l’Écologie durant le quinquennat de Jacques Chirac, puis ministre de la Santé sous Nicolas Sarkozy, avait déclaré à plusieurs reprises dans les médias qu’on ne l’y reprendrait plus.
En mai dernier, lors d’un passage dans “Les Grosses Têtes” sur RTL, elle s'était fait chambrer par Laurent Ruquier, qui avait évoqué la possibilité qu’elle redevienne ministre. “Ah mon Dieu! Quel malheur! Oh non, mais attendez c’est un cauchemar”, avait-elle alors rétorqué. En octobre 2017 sur le plateau d’“On n’est pas couché”, elle lui avait déjà assuré qu’elle ne reviendrait “jamais, jamais” en politique. “Je respecte mes engagements”, avait-elle ajouté.
Un extrait à découvrir à partir de 50 secondes dans la vidéo ci-dessous:
En février 2016 sur BFMTV, Roselyne Bachelot avait déclaré qu’elle était “beaucoup trop vieille" pour revenir en politique. “J’ai fait mon temps dans la vie politique active”, disait-elle alors face à Jean-Jacques Bourdin.
Une “décision irrévocable”, comme elle l’avait affirmé quelques mois plus tard, en octobre 2016, sur le plateau du Grand Journal sur Canal +. “La politique est une drogue [...] et les gens pensent que je suis gravement intoxiquée et que si on me faisait une proposition je l’accepterais. Et bien non’”, avait-elle ajouté.
Poste idéal
Comme quoi il ne faut jamais dire “jamais”. Roselyne Bachelot a finalement accepté de reprendre le poste de ministre de la Culture lundi en remplacement de Franck Riester. Interrogée par France Inter alors qu’elle se trouvait à la Maison de la radio pour un spectacle lundi soir, elle a expliqué son choix: “Parfois, quand on m’interrogeait sur un retour en politique, je répondais ‘Non, jamais, sauf pour être ministre de la Culture’. Et c’était comme une sorte d’idéal”, assure-t-elle.
“Je connais Jean Castex depuis longtemps (...), il me demande si je souhaite rejoindre l’équipe gouvernementale. Je réponds d’abord non. Et il me dit que c’est pour être ministre de la Culture. Et je lui réponds: ‘là, tu me fais craquer’”, a-t-elle raconté.
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