Une femme de 95 ans est morte lundi des suites de brûlures après les incendies en Grèce fin juillet, portant le bilan à 91 morts, a annoncé l'agence de presse grecque Ana. A ce jour, 36 personnes sont toujours hospitalisées dont neuf dans un état critique. Le gouvernement grec, critiqué par l'opposition pour sa gestion du désastre, a remplacé dimanche les chefs de la police et des pompiers, quelques jours après la démission du ministre responsable de la police et de la sécurité intérieure.
Les partis d'opposition ont martelé que le gouvernement n'avait pas suffisamment prévenu la population du danger, alors que des vents très violents soufflaient, n'avait pas pris les dispositions suffisantes pour une éventuelle évacuation, et avait tenté de cacher pendant plusieurs heures l'étendue du désastre.
Un syndicat de police a déclaré que les agents n'avaient pas été informés assez rapidement par les pompiers de la localisation des feux, les empêchant ainsi de mettre en place des barrages routiers efficaces et provoquant la mort de nombreuses personnes, mal orientées et coincées dans les rues étroites de Mati, à une trentaine kilomètres d'Athènes.
Le gouvernement s'est défendu en expliquant que la vitesse du vent (120km/h) n'avait pas laissé assez de temps pour organiser un plan d'évacuation efficace. Le gouvernement avait aussi fait valoir que des décennies de constructions illégales dans la région avaient bloqué l'évacuation. Le ministère de l'Environnement s'est engagé à des démolitions, pour éviter qu'une telle catastrophe se reproduise.
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