Le militant radical noir a été intercepté à Genève jeudi après- midi, et s'est vu signifier son interdiction d'entrée et de séjour en Suisse. Il a été escorté en France, où il a été remis aux autorités françaises, a indiqué le Département de la Sécurité dans un communiqué. Les autorités genevoises ont refoulé Kémi Seba sur la base d'une décision de fedpol de l'interdire d'entrée et de séjour en Suisse, encore selon le communiqué.
Kémi Seba avait prévu de donner une conférence de presse samedi à Genève sur le thème «le panafricanisme et les méfaits de l'impérialisme». La police a mis en garde les autorités contre «le risque que M. Seba n'incite à la haine raciale et ne lance des appels à la violence».
Plusieurs fois condamné en France pour incitation à la haine raciale, Kémi Seba a notamment fondé le mouvement «Tribu K», puis le groupe «génération Kemi Saba», deux organisations qui ont été dissoutes par le ministère français de la Justice pour incitation au racisme et à l'antisémitisme. Il était devenu chef de la branche française du NBPP en 2010.
22 Commentaires
Boypalm
En Octobre, 2012 (14:16 PM)Il serait arabe ou juif la reation serait immediate. Comme quoi le noir a encore un long chemin a faire pour defendre sa race.
Et ne venez pas me dire qu'il est "francais".
Black Lion
En Octobre, 2012 (15:19 PM)Bougs
En Octobre, 2012 (18:20 PM)X
En Octobre, 2012 (18:41 PM)F2re
En Octobre, 2012 (18:54 PM)Africain221
En Octobre, 2012 (19:37 PM)Wa Paris
En Octobre, 2012 (21:08 PM)Nts
En Octobre, 2012 (21:11 PM)Soutenez KEMI SEBA !
Soutenez KEMI SEBA !
Semi Keba
En Octobre, 2012 (21:25 PM)Wade l'avait receuilli, je ne sait pour quelle raison obscure:):):)
West Africain
En Octobre, 2012 (23:10 PM)Two Life
En Octobre, 2012 (02:42 AM)Mykerinos70
En Octobre, 2012 (08:03 AM)Fier d'être noir pour les intérêts des noirs car nul autre ne le fera à notre place !
On parle de violence , de racisme et moi je dis c'est qui les premiers violents (esclavage, colonisation) et c'est qui les vrais hypocrites et racistes (en europe un noir se lève en sachant qu'il a encore des défis racistes à combattre ) ? .
Ma vie appartient à ma Nation (dont la plupart nous font honte hélas)
Sommes derrière toi !
Aimons notre frère et soutenons nous !
Combien de temps resterons nous à distance pendant qu'on assassine nos frères et nos guides.?
Fier d'être noir pour les intérêts des noirs car nul autre ne le fera à notre place !
On parle de violence , de racisme et moi je dis c'est qui les premiers violents (esclavage, colonisation) et c'est qui les vrais hypocrites et racistes (en europe un noir se lève en sachant qu'il a encore des défis racistes à combattre ) ? .
Ma vie appartient à ma Nation (dont la plupart nous font honte hélas)
Sommes derrière toi !
Aimons notre frère et soutenons nous !
Combien de temps resterons nous à distance pendant qu'on assassine nos frères et nos guides.?
Fier d'être noir pour les intérêts des noirs car nul autre ne le fera à notre place !
On parle de violence , de racisme et moi je dis c'est qui les premiers violents (esclavage, colonisation) et c'est qui les vrais hypocrites et racistes (en europe un noir se lève en sachant qu'il a encore des défis racistes à combattre ) ? .
Ma vie appartient à ma Nation (dont la plupart nous font honte hélas)
Sommes derrière toi !
Aimons notre frère et soutenons nous !
Inpw Shabazz
En Octobre, 2012 (16:21 PM)Malcolm X
Reply_author
En Septembre, 2023 (09:12 AM)Fiere
En Octobre, 2012 (20:26 PM)Mbaye Mbaye
En Octobre, 2012 (08:44 AM)Mbaye Mbaye
En Octobre, 2012 (08:46 AM)Nos chers disparus - ou l’art subtil de la nécrologie
Par Daniel Sauvaget
Lorsqu’une personnalité disparaît, la presse se fend d’une biographie, et tente de caractériser sa vie et son œuvre, recourant, selon les cas, au dithyrambe ou à un énoncé hypocrite de ses vertus. La nécrologie peut conduire à faire l’impasse sur les tares du défunt. Elle permet aussi de régler quelques comptes. Ce n’est donc pas un simple exercice de style.
Exemple récent : à l’occasion du décès de François-Xavier Verschave, Le Monde des 3 et 4 juillet 2005 (page 11) publie sous la plume de Jean-Pierre Tuquoi un petit texte révélateur sur ce spécialiste du néo-colonialisme (ou plutôt des « relations post-coloniales entre la France et ses anciennes possessions », comme dit Tuquoi, plus élégamment) et des réseaux plus ou moins mafieux qui agissent en Afrique. On connaît le militant, ce combattant, responsable de l’association Survie et du Bulletin d’Afrique, auteur de nombreux livres et articles documentés et dénonciateurs. Nous avions eu le plaisir de l’inviter lors d’un Jeudi d’Acrimed le 28 janvier 2001 et le lecteur trouvera ici même une présentation et le compte-rendu de son intervention : Françafrique, les médias complices [1].
Mais revenons à l’article publié par Le Monde. Le lecteur pourra apprendre que F.-X. Verschave fut « un des artisans de la campagne dénonçant le rôle joué par la France dans le génocide de 1994 au Rwanda ». Mais il lui faudra chercher ailleurs une information sur le combat qu’il menait contre la désinformation appliquée aux affaires africaines, rwandaises ou autres. Dans de nombreuses interventions, dans ses conférences et ses articles, Verschave disait souvent que ce qu’il exposait « avait beaucoup de mal à passer dans la presse française » et il se positionnait dans une véritable « bataille pour l’information, décisive mais difficile ». Sa critique des médias était impitoyable : « c’est la presse la plus libre qui est la plus convoitée par ceux qui ont en charge la désinformation » [2]. Il n’a pas été tendre avec Le Monde, encore récemment en 2004, à la suite des articles parus dans le quotidien pour le dixième anniversaire des massacres du Rwanda. Il accusait Le Monde, et il n’était pas le seul, de faire de la censure sur la responsabilité de la France au Rwanda. Il reprochait au Monde, mais aussi à d’autres journaux, une lecture ethniciste des évènements du Rwanda, une perception purement occidentale, et un loyalisme déplacé vis-à-vis des gouvernements français, notamment à propos de l’opération humanitaire-sic nommée Turquoise.
Comment rendre compte d’un tel personnage qui n’était manifestement pas un ami du journal lorsque le moment est venu d’alimenter la rubrique « disparitions » ? Les recettes sont simples.
- 1°/ Comme on vient de le voir, écarter de la biographie tout ce qui peut porter préjudice au journal qui la publie, voire aux médias en général.
- 2°/ Consacrer les trois quarts du texte à un éloge plus ou moins sincère et conclure par quelques nuances négatives sous couvert d’objectivité. C’est la conclusion, péjorative, qui fait mouche auprès du lecteur.
- 3°/ Glisser de l’éloge à la démolition : Verschave, homme de conviction, infatigable, etc. « pétitionnait à l’occasion » - noter ici l’ambiguïté des mots, une ambiguïté qui s’alourdit encore : il « signait des articles dans tous les journaux qui lui ouvraient leurs colonnes et fréquentait à l’occasion les plateaux de télévision » (on aimerait disposer d’un authentique inventaire des tribunes médiatiques qui lui ont été offertes). Ainsi passe-t-on de « doté d’une puissance de travail peu commune et d’une énergie rare », à « il lisait tout, découpait les articles glanés à droite et à gauche, écoutait ceux qui rendaient visite à l’association [Survie] et, sans trop s’embarrasser de vérification, faisait de cette matière première la pâte de ses ouvrages ». Autrement dit : Verschave pas sérieux, adepte du copié-collé, ne vérifiant pas les sources. Le tout sous un intertitre comme « Militant plus qu’enquêteur ». Les lecteurs de L’Envers de la dette (Agone, 2001), par exemple, apprécieront.
- 4°/ En prime : la technique du coup de pied de l’âne. « Se rendre en Afrique ne l’intéressait pas ». Verschave n’était pas un homme de terrain (il se contentait de collectionner les papiers découpés). C’est bien connu, pour accéder au concret, mieux vaut répondre aux invitations des chargés de communication, chasser le fauve ou interviewer un officier français en poste en Cote d’Ivoire - plutôt que d’organiser des réseaux d’information avec des africains risquant leur liberté ou leur vie, tenter l’impossible pour sensibiliser l’opinion des pays dominants, ceux dont dépendent malheureusement une grande part des solutions africaines...
- 5°/ Si contester fielleusement la rigueur intellectuelle ne suffit pas, on pourra tenter de ridiculiser le disparu : citation de Verschave, selon qui Fernand Braudel n’avait pas eu besoin de vivre dans la Méditerranée au XVIème siècle pour en reconstituer l’histoire. Commentaire implicite : le prétentieux ose se comparer à un aigle de la pensée. Et surtout inutile de mentionner l’ouvrage où Verschave s’appuie sur Braudel, publié en 1994 chez un éditeur universitaire [3].
Modeste échantillon des pratiques journalistiques, cette besogne est assurée par un « journaliste-expert du Maghreb » qui, six années plus tôt, dénonçait le silence de plomb des médias et des milieux diplomatiques sur l’état de la Tunisie dans un livre consacré à Ben Ali (écrit en collaboration avec Nicolas Beau).
Daniel Sauvaget
Janus
En Octobre, 2012 (09:56 AM)Noirpuriste
En Octobre, 2012 (10:24 AM)Et le nationalisme noir
Bayemodou2
En Octobre, 2012 (11:45 AM)Il faut oser regarder au font a l'interieur du dedans des choses, I am telling you. Voila Malcom X de retour sur terre, je pesent mes mots.
Il fera Mal comme les Blancs ont fait a Malcom X et deviendra Malcom Y .... Histoire a suivre.
Dd
En Octobre, 2012 (23:39 PM)Cyril
En Décembre, 2012 (11:16 AM)Merde Noire
En Mars, 2015 (13:53 PM)Participer à la Discussion