Le Conseil de sécurité de l'ONU a annoncé, jeudi 16 août, la fin de la mission des observateurs de l'ONU en Syrie, près de trois mois après son déploiement.
"Les conditions n'étaient pas remplies pour la poursuite" de cette mission, qui doit se terminer dimanche 19 août à minuit, a indiqué l'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud, à l'issue d'une réunion sur le dossier syrien.
Les trois cents observateurs non armés déployés sur place depuis avril dans le cadre de la Mission des Nations unies en Syrie (Misnus) était placée sous le commandement du général Robert Mood. Leur déploiement était l'une des dispositions du plan de paix défendu par le désormais ex-émissaire de l'ONU en Syrie, Kofi Annan.
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MOSCOU ET PÉKIN APPELLENT AU CALME
L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, a regretté cette décision et a annoncé que les représentants des membres permanents du Conseil et des pays de la région se réuniraient vendredi au siège de l'organisation. La Russie, tout comme la Chine, a mis à deux reprises son veto à des projets de résolution du Conseil de sécurité menaçant le régime de Bachar Al-Assad de sanctions.
Jeudi, les deux pays ont lancé des appels au calme, alors que le conflit en Syrie s'est durablement enlisé. La Chine a appelé les parties en conflit à observer un cessez-le-feu et à accepter une médiation internationale pour mettre fin aux violences qui déchirent le pays, alors que la Russie a demandé que les grandes puissances lancent, avec l'Arabie saoudite et l'Iran, un appel au gouvernement syrien et à l'opposition pour qu'ils mettent fin au conflit.
"Les conditions n'étaient pas remplies pour la poursuite" de cette mission, qui doit se terminer dimanche 19 août à minuit, a indiqué l'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud, à l'issue d'une réunion sur le dossier syrien.
Les trois cents observateurs non armés déployés sur place depuis avril dans le cadre de la Mission des Nations unies en Syrie (Misnus) était placée sous le commandement du général Robert Mood. Leur déploiement était l'une des dispositions du plan de paix défendu par le désormais ex-émissaire de l'ONU en Syrie, Kofi Annan.
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MOSCOU ET PÉKIN APPELLENT AU CALME
L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, a regretté cette décision et a annoncé que les représentants des membres permanents du Conseil et des pays de la région se réuniraient vendredi au siège de l'organisation. La Russie, tout comme la Chine, a mis à deux reprises son veto à des projets de résolution du Conseil de sécurité menaçant le régime de Bachar Al-Assad de sanctions.
Jeudi, les deux pays ont lancé des appels au calme, alors que le conflit en Syrie s'est durablement enlisé. La Chine a appelé les parties en conflit à observer un cessez-le-feu et à accepter une médiation internationale pour mettre fin aux violences qui déchirent le pays, alors que la Russie a demandé que les grandes puissances lancent, avec l'Arabie saoudite et l'Iran, un appel au gouvernement syrien et à l'opposition pour qu'ils mettent fin au conflit.
2 Commentaires
Avis
En Août, 2012 (18:21 PM)Ali
En Août, 2012 (18:28 PM)mais l'interet genral des occidentaux c'est l'iran
apres la syrie l'iran devrait se preparer
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