Les leaders des pays du G20 n'ont pu que constater, jeudi 6 septembre à Saint-Pétersbourg, leurs divisions sur une éventuelle intervention militaire en Syrie, Paris et Washington peinant à convaincre leurs homologues du bien-fondé d'une telle opération.
Des crispations accentuées lors du dîner officiel organisé dans le cadre somptueux d’un ancien palais impérial, auquel Barack Obama, occupé à s’entretenir avec la présidente brésilienne Dilma Rousseff, est arrivé fort en retard. Alors que le président russe Vladimir Poutine, soutien indéfectible de Damas, avait décidé de transformer ce repas en tribune ouverte sur la crise syrienne, ce dîner de gala n'a en réalité pu que "confirmer la division" sur la Syrie, a fait savoir sur Twitter le chef du gouvernement italien Enrico Letta.
"L'atmosphère était concentrée mais pas tendue" a par ailleurs commenté une source diplomatique française, précisant également qu’il y avait eu "une grande solidarité européenne" pendant le dîner.
Malgré des divergences, les ministres des Affaires étrangères des pays de l'UE vont se réunir vendredi et samedi à Vilnius pour tenter de trouver une position commune.
Plus petit dénominateur commun : la condamnation des armes chimiquesSi les participants du G20 peinent à s’entendre sur une intervention militaire en Syrie – les États-Unis et la France étant les seuls États prêts à agir sans accord de l’ONU -, ils sont néanmoins parvenus à condamner unanimement l’usage d’armes chimiques.
2 Commentaires
Wakh Katou Deug
En Septembre, 2013 (14:58 PM)Sarr
En Septembre, 2013 (15:17 PM)Participer à la Discussion