Selon L'As, qui donne l'alerte dans sa livraison de ce mardi, le Parti communiste français redoute un affaiblissement de la Cour africaine des droits de l'Homme et des Peuples, suite à la décision de la Côte d'Ivoire. En effet, le Président Alassane Ouattara a retiré la possibilité à ses citoyens et aux Ong de saisir la Cour africaine des droits de l'Homme et des Peuples pour dénonciation de possibles violations des droits humains par l'État. Le Bénin l'avait précédé de peu, tout comme la Tanzanie et le Rwanda en 2016. Les communistes de France s'inquiètent de cette tendance qui démontre un recul net de la protection des droits humains dans les pays ayant opéré ces retraits.
C'est le système africain de protection des droits humains qui prend un sacré coup. Ainsi il est laissé, à leurs yeux, libre cours aux tendances liberticides des pays cités. Pour les communistes, c'est notamment le cas en Côte d'Ivoire avec le pouvoir clanique et brutal d'Alassane Ouattara, de plus en plus isolé à l'intérieur, qui continue de sévir contre les libertés en instrumentalisant sa justice. Le dernier exemple est celui de l'arrestation arbitraire du Secrétaire général de la plateforme oppositionnelle "Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté" (EDS), Étienne M'Ponon, intervenant peu après celle du journaliste Serge Koffi qui dit avoir été torturé pendant six jours.
0 Commentaires
Participer à la Discussion