Le PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, a démissionné, mercredi 23 septembre, afin que le groupe automobile allemand puisse prendre un nouveau départ .
Mardi, le scandale a pris une ampleur mondiale quand le constructeur automobile Volkswagen a reconnu avoir équipé 11 millions de voitures dans le monde d un logiciel interdit et très sophistiqué qui truquait les moteurs diesel pour contourner la législation sur les émissions de gaz polluants. 482 000 véhicules sont concernés aux Etats-Unis, mais on ne sait pas où se trouvent les autres.
Des enquêtes sont en cours aux Etats-Unis, en Allemagne et en France. Le gouvernement français a demandé une enquête « au niveau européen » sur cette affaire, tout en lançant une enquête approfondie en France, en lien avec le service technique désigné pour réaliser les essais d’homologation et les constructeurs français. La justice allemande a à son tour annoncé l ouverture d une enquête, mercredi.
Volkswagen va passer une provision d’environ 6,5 milliards d’euros dans ses comptes du troisième trimestre pour faire face au scandale. Il risque une amende allant jusqu’à 18 milliards de dollars (16 milliards d’euros) aux Etats-Unis, sans compter celles qui pourraient venir des pays concernés par les 11 millions de véhicules en question. Le groupe a perdu plus du tiers de sa valeur en deux jours en Bourse, sa capitalisation fondant de près de 27 milliards d’euros par rapport à vendredi.
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