Selon le chef du gouvernement polonais, il s'agit d'un « phénomène dangereux qui menace l'avenir de notre union ». Mais, a-t-il assuré, la Pologne restera un « membre loyal » de l'Union européenne. Il a aussi appelé les dirigeants européens à rester « ouverts au dialogue » sur une réforme de l'UE : « Je crois sincèrement qu'ensemble, dans un esprit de respect et de compréhension mutuels, sans imposer notre volonté aux autres, nous pouvons trouver une solution qui renforcera notre Union européenne. »
Cette lettre est envoyée juste avant un sommet des dirigeants européens qui se tiendra cette semaine, et peu après un arrêt du Tribunal constitutionnel polonais, rendu au début du mois, qui remet en cause la primauté du droit communautaire. Cet arrêt a été largement critiqué par d'autres membres de l'Union européenne, comme la France et l'Allemagne, mais pas par la Hongrie. Il pourrait constituer, selon nombre d'analystes, un premier pas vers une sortie de la Pologne de l'Union européenne.
Le tribunal polonais a statué que certains passages des traités de l'UE étaient « incompatibles » avec la Constitution polonaise et a mis en garde la Cour de justice de l'Union européenne contre toute ingérence dans les réformes judiciaires en Pologne. Ces réformes, mises en œuvre par le parti nationaliste populiste de droite, Droit et Justice (PiS), au pouvoir en Pologne, constituent depuis des années une pomme de discorde entre Varsovie et Bruxelles.
L'Union européenne estime qu'elles portent atteinte à l'indépendance de la justice et pourraient faire reculer les réformes démocratiques. Le gouvernement polonais affirme, lui, qu'elles sont nécessaires pour éradiquer la corruption dans le système judiciaire.
1 Commentaires
De pays tiers pauvres ils sont devenus de vrais escrocs vis-à-vis des autres pays membres.
La Hongrie et la Pologne sont les pires, ils n'acceptent aucun réfugié sur leur sol , barbelés comme en Russie .
Ce qui ne les empêchent pas de mendier à chaque nouvelle législature UE.
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