Rien ne va plus entre l’Argentine et le Brésil, au lendemain de l’élection d’Alberto Fernandez. Le président de gauche élu en Argentine s’est immédiatement solidarisé avec l’ancien président brésilien dont il a demandé la libération. Ce qui a fait bondir l’actuel chef de l’État brésilien, Jair Bolsonaro.
Jair Bolsonaro s’est refusé à féliciter le candidat péroniste pour sa victoire au premier tour de l’élection présidentielle argentine. Le président d’extrême droite a même regretté publiquement sa victoire, en ne cachant pas sa préférence pour le président sortant, l’homme d’affaires Mauricio Macri.
Mais ce qui a surtout énervé le chef de file de l’extrême droite brésilienne, c’est l’hommage appuyé rendu par Alberto Fernandez à Lula : « Un homme extraordinaire, dit-il, injustement détenu depuis un an et demi ».
Le président élu s’est prononcé en faveur de la libération du chef de file de la gauche latino-américaine. Jair Bolsonaro a considéré ce geste comme une ingérence et un affront à la démocratie brésilienne.
Un climat pesant entre Buenos Aires et Brasilia. Et il ne faut pas compter sur les diplomates pour faire baisser la tension, puisque le ministre brésilien des Affaires étrangères a estimé que « les forces du mal » étaient désormais « à la fête » en Argentine.
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