Dans l'autre camp, les proches des disparus se disent déçus de l'entrevue. "Nous en sommes sortis avec la même information: que tout l'effort de l'Etat vise à leur recherche, mais nous n'avons rien", a réagi Felipe de la Cruz, le porte-parole des parents. Ceux-ci sont sans nouvelle, depuis le 26 septembre, des 43 élèves-enseignants de l'école normale d'Ayotzinaps, dans l'Etat du Guerrero (sud).
Ce soir-là, ces étudiants venus d'Ayotzinpa à la ville d'Iguala pour, selon leurs dires, récolter des fonds, furent la cible d'une attaque conjointe de la part de policiers et de membres du groupe criminel des Guerreros Unidos. Il y eut six morts, 25 blessés, ainsi que les 43 disparus.
En réponse aux familles, le président Peña Nieto s'est engagé à renforcer les efforts pour retrouver ces jeunes "avec un plan rénové de recherches". Il a annoncé la création d'une commission composée de représentants des autorités judiciaires fédérales et des familles pour "maintenir quotidiennement informés les parents du déroulement de l'enquête".
Peña Nieto a dit comprendre l'impatience des proches ainsi que leur préoccupation face aux "spéculations" publiées dans la presse sur de possibles liens entre les étudiants d'Ayotzinapa et un groupe criminel rival des Guerreros Unidos, "Los Rojos" (Les Rouges). Les parents se disent persuadés qu'il s'agit d'une tentative de criminaliser leurs enfants dont l'école est réputée pour son activisme politique et social dans une des régions les plus pauvres du Mexique.
Sous la pression de l'opinion publique au Mexique et dans le monde, Peña Nieto a réaffirmé son intention de faire appliquer la justice dans cette affaire qui a jeté une lumière crue sur les complicités existant au Mexique entre les narcotrafiquants, les polices locales et certaines autorités.
Ce soir-là, ces étudiants venus d'Ayotzinpa à la ville d'Iguala pour, selon leurs dires, récolter des fonds, furent la cible d'une attaque conjointe de la part de policiers et de membres du groupe criminel des Guerreros Unidos. Il y eut six morts, 25 blessés, ainsi que les 43 disparus.
En réponse aux familles, le président Peña Nieto s'est engagé à renforcer les efforts pour retrouver ces jeunes "avec un plan rénové de recherches". Il a annoncé la création d'une commission composée de représentants des autorités judiciaires fédérales et des familles pour "maintenir quotidiennement informés les parents du déroulement de l'enquête".
Peña Nieto a dit comprendre l'impatience des proches ainsi que leur préoccupation face aux "spéculations" publiées dans la presse sur de possibles liens entre les étudiants d'Ayotzinapa et un groupe criminel rival des Guerreros Unidos, "Los Rojos" (Les Rouges). Les parents se disent persuadés qu'il s'agit d'une tentative de criminaliser leurs enfants dont l'école est réputée pour son activisme politique et social dans une des régions les plus pauvres du Mexique.
Sous la pression de l'opinion publique au Mexique et dans le monde, Peña Nieto a réaffirmé son intention de faire appliquer la justice dans cette affaire qui a jeté une lumière crue sur les complicités existant au Mexique entre les narcotrafiquants, les polices locales et certaines autorités.
1 Commentaires
Hehhee
En Octobre, 2014 (10:41 AM)Participer à la Discussion