Le projet était bien avancé. Il vient de trouver son financement. Le chanteur et producteur américain Akon, 47 ans, veut créer une ville futuriste et écoresponsable dans son pays d’origine, le Sénégal. Son nom : Akon City. Elle devrait sortir de terre d’ici 2030 et coûter 6 milliards de dollars.
Des immeubles aux allures de montres molles… Non, ce n’est pas une peinture de Dalí mais un dessin d’architecte, montrant une ville futuriste qui devrait sortir de terre au Sénégal d’ici 2030. Son nom ? Akon City.
Le projet, porté par la star américaine du rap et du R’n’B Akon, 47 ans, devrait devenir réalité. L’artiste vient en effet de trouver un investisseur prêt à le suivre. La société de conseil et d’ingénierie KE International, basée aux États-Unis, vient de signer le contrat pour quelque 6 milliards de dollars.
Un artiste engagé pour l’Afrique
L’artiste, originaire du Sénégal, a lancé le projet en 2018, avec l’idée de créer une ville écoresponsable et futuriste. Sur place serait mise en circulation une cryptomonnaie appelée AKoin. Et le but serait, selon Akon, de « stimuler le micro-échange et la stabilité financière en Afrique et au-delà ».
Il faut dire que l’homme s’est déjà engagé dans plusieurs projets d’ampleur sur le continent. En 2015, il a par exemple créé la société Akon Lighting Africa pour financer l’énergie solaire dans les pays africains. Des installations solaires ont été fournies et mises en place dans plus d’une dizaine.
La future plaque tournante du tourisme au Sénégal ?
Akon City sera située à une heure de route de l’aéroport international de Dakar, dans le nord du Sénégal. Sur plus de 2 000 hectares, elle donnera directement sur l’océan Atlantique. L’agence nationale du tourisme du Sénégal a d’ailleurs prévu d’en faire la nouvelle attraction du pays.
Le gouvernement de Macky Sall, président du Sénégal, a même prévu d’octroyer à la future Akon City le statut de zone fiscale spéciale. De quoi lui conférer « de nombreux avantages fiscaux pour encourager les investisseurs », explique la société EK International par voie de communiqué.
Université, hôpital et centre commerciaux
Une première phase de travaux va débuter cette année pour s’achever en 2023. Elle verra notamment la construction « de routes, d’un hôpital, d’un centre commercial, de résidences, d’un poste de police, d’une école, d’une usine de traitement des déchets et d’une centrale solaire », détaille le porteur de projet dans son communiqué.
À partir de 2024, l’autre grand chantier de la ville consistera à passer à la cryptomonnaie. En effet, il faudra détenir une cryptocarte AKoin pour effectuer des achats dans cet environnement futuriste. Et, avant 2030, date annoncée de la fin des travaux, Akon City devrait également être pourvue « de parcs, d’universités, d’un stade, d’hôtels et d’un centre industriel ».
Un modèle sur le plan écologique
Au-delà de toutes ces innovations, KE International veut faire d’Akon City un « leader en matière d’énergie et de conception environnementale ». La ville espère devenir la deuxième ville du continent africain à obtenir une certification environnementale après celle Mwale Medical et Technology City au Kenya.
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