
Le chômage recule à 6,3% aux Etats-Unis.
Le nombre de demandeurs d'emploi américains a fortement diminué au mois d’avril, pour s'établir à 6,3%. Il s'agit du niveau le plus bas depuis près de six ans, a fait savoir le département américain du travail. Cette chue est accompagnée d'une forte hausse des créations d'emploi. En Europe, le nombre de chômeurs a légèrement baissé en mars par rapport en février, avec un taux de chômage qui s’établit à 11,8%.
C’est une surprise, de l'avis même des économistes. Le taux de chômage aux Etats-Unis a baissé de 0,4 % en avril par rapport au mois de mars, démentant les prévisions des analystes qui tablaient seulement sur une légère amélioration en raison du mauvais temps de cet hiver. La croissance au premier trimestre a fait du surplace et n'a enregistré qu'un faible 0.1%.
En parallèle, le nombre important de création d'emplois - 288 000 en un mois - représente la plus forte progression depuis deux ans. Des créations qui touchent plusieurs secteurs de l’économie à commencer par les services aux entreprises, le commerce, la restauration et le bâtiment. Sur un an, l'économie américaine a ainsi créé 190 000 emplois par mois en moyenne.
Le taux de chômage retrouve aujourd'hui son niveau d'avant la crise, en 2008. Il est la preuve d’une reprise réelle de l’économie américaine.
Une légère amélioration de l’emploi dans la zone euro
Même raisons d'être optimiste sur une partie du Vieux continent. Le nombre de chômeurs a légèrement baissé en mars par rapport en février, avec un taux de chômage qui s’établit à 11,8%. Un chiffre qui reste quand même élevé.
Au total, 19 millions de personnes sont sans travail, soit 22 000 de moins qu'en février. Cette amélioration est très modeste car le chômage reste sérieusement élevé. Selon les analystes, il y a très peu de chances qu'il diminue significativement à court terme. Cela peut encore accentuer le risque déflationniste, car les ménages ne ressentent guère pour l'instant l'amélioration de l'activité économique dans la zone euro.
Une fois de plus les disparités sont importantes parmi les Etats membres de l'union monétaire. Les taux de chômage les plus faibles ont été enregistrés sans surprise en Autriche, en Allemagne et au Luxembourg. Les plus élevés, comme depuis de nombreux mois, se trouvent en Grèce et en Espagne.
Enfin, le chômage des jeunes restes très préoccupant. Malgré une légère baisse sur un an, il s'élève encore à 23,7%. Les pays qui en souffrent plus sont la Grèce avec un taux de plus de 56%, suivie de l’Espagne et de l’Italie.
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