Quelques heures avant l'investiture de Donald Trump, Barack Obama a défié les élus républicains du Congrès et débloqué un don de 221 millions de dollars (205 millions d'euros) pour l'Autorité palestinienne qui avait été voté puis bloqué par l'opposition, écrit l'agence Associated Press.
La notification a été envoyée au Congrès le jour de la passation de pouvoir et l’ancien secrétaire d’Etat John Kerry a informé certains législateurs au moment de quitter son poste jeudi dernier, à la veille de l'investiture de Donald Trump.
Ces fonds proviennent de l'Agence américaine pour le développement international et sont destinés à aider l’Autorité palestinienne à se structurer pour poursuivre son intégration au sein d’organisations internationales. Il doit également soutenir l'aide humanitaire en Cisjordanie et à Gaza, ainsi que les réformes politiques et sécuritaires.
Donald Trump, dont l'une des promesses de campagne est de reconnaître Jérusalem comme "capitale indivisible" d'Israël, entretient lui des relations beaucoup plus étroites avec le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, qu'il a déjà invité à Washington le mois prochain.
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