L'homme d'affaires Bernard Tapie a impliqué devant un juge l'ex-président français Nicolas Sarkozy dans l'arbitrage en 2008 de son litige avec l'ex-banque Crédit Lyonnais, annulé depuis par la justice, selon des informations du quotidien Le Monde contestées par un de ses avocats. D'après le journal, M. Tapie, interrogé à deux reprises ces derniers mois par un magistrat parisien, a reconnu avoir rendu visite à l'ex-chef de l'Etat à 17 reprises à l'époque des faits, en lui parlant plusieurs fois de cet arbitrage qu'il souhaitait.
"Est-ce que l'arbitrage pouvait avoir lieu sans que Nicolas Sarkozy donne son accord? La réponse est non", a-t-il même déclaré au juge, Serge Tournaire, lors d'une audition le 10 mars, affirme Le Monde.
"Est-ce que l'arbitrage pouvait avoir lieu sans que Nicolas Sarkozy donne son accord? La réponse est non", a-t-il même déclaré au juge, Serge Tournaire, lors d'une audition le 10 mars, affirme Le Monde.
Vendredi, l'un des avocats de l'homme d'affaires, Hervé Temime, a toutefois relativisé le rôle de l'ex-chef d'Etat. Bernard Tapie a "confirmé les rencontres qu'il a eues avec le président Sarkozy, en réaffirmant que celui-ci ne s'était en rien intéressé au déroulement de la procédure arbitrale, seul le principe du recours à l'arbitrage en amont relevant d'une décision de nature politique", a dit à l'AFP l'avocat.
Selon Le Monde, l'homme d'affaires aurait aussi, pour la première fois, "semblé admettre ses torts" dans cette tentaculaire affaire qui lui vaut une double inculpation (mise en examen) pour escroquerie et détournement de fonds publics.
Les juges soupçonnent que la sentence qui lui a octroyé quelque 400 millions d'euros en 2008 ne soit le fruit d'un simulacre d'arbitrage engagé avec l'aval de l'exécutif de l'époque. La cour d'appel de Paris a annulé en février l'arbitrage. Elle a donné rendez-vous aux parties le 29 septembre pour un nouvel examen du fond du dossier.
Selon Le Monde, l'homme d'affaires aurait aussi, pour la première fois, "semblé admettre ses torts" dans cette tentaculaire affaire qui lui vaut une double inculpation (mise en examen) pour escroquerie et détournement de fonds publics.
Les juges soupçonnent que la sentence qui lui a octroyé quelque 400 millions d'euros en 2008 ne soit le fruit d'un simulacre d'arbitrage engagé avec l'aval de l'exécutif de l'époque. La cour d'appel de Paris a annulé en février l'arbitrage. Elle a donné rendez-vous aux parties le 29 septembre pour un nouvel examen du fond du dossier.
3 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2015 (12:50 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (20:26 PM)Janus
En Juillet, 2015 (10:07 AM)Balayons d'abord devant notre porte avant de nous occuper de celle des autres
Participer à la Discussion