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Le coronavirus perturbe partout sur la planète le bon fonctionnement des sociétés, des économies, mais aussi des armées. La pandémie oblige par exemple l’armée des États-Unis, très présente à l’extérieur de ses frontières, à revoir ses stratégies.
« La mission numéro un pour l’armée américaine reste d’assurer la protection du peuple américain, du pays et de nos intérêts à l’étranger. Je vous assure que tout est sous contrôle », déclarait encore ce vendredi 20 mars, le ministre de la Défense, Mark Esper.
Mais au même moment, le commandement central de l’armée annonçait un « redéploiement » des forces en Syrie et en Irak, pour cause entre autres de coronavirus. Puisque l’armée irakienne a suspendu tout entraînement, certains formateurs de la coalition vont rentrer dans leurs pays.
Pour ce qui est de l’Afghanistan, les États-Unis devaient retirer 5 000 hommes aprèsl'accord signé avec les talibans, mais le Pentagone ne veut pas augmenter le risque d’infection en faisant voyager ses troupes à travers le monde. Tout a donc été gelé.
Les exercices militaires annulés ou réduits
D'ailleurs depuis l’apparition du coronavirus, de nombreux exercices militaires ont été annulés ou sensiblement réduits, comme Defender-20, qui devait être le plus gros exercice de l’armée américaine en Europe depuis 25 ans. Finalement, il ne devrait être réalisé qu'à 45%. Les soldats américains sont confinés sur leurs bases. Le recrutement ne se fait plus qu’en ligne.
Des militaires qui cherchent à dédramatiser, affirment que leurs adversaires en Irak, en Afghanistan, ou en Iran sont aussi affectés qu’eux par la pandémie.
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