Le Parti républicain américain a publié lundi son programme pour l’élection présidentielle de novembre, reprenant sur la question du droit à l’avortement la position de son candidat, Donald Trump, moins frontale que celle adoptée lors des précédents scrutins.
Depuis des mois, Donald Trump exhorte les candidats de sa formation au pragmatisme sur ce sujet, les invitant à “suivre leur cœur”, mais leur rappelant que le plus important est de “se faire élire”. Dans son programme publié à une semaine de l’ouverture de la convention qui investira officiellement le candidat républicain face au président sortant démocrate Joe Biden, le parti se félicite que, grâce à lui “le pouvoir de voter des lois protégeant le ‘droit à la vie’ ait été donné aux États”.
Depuis des mois, Donald Trump exhorte les candidats de sa formation au pragmatisme sur ce sujet, les invitant à “suivre leur cœur”, mais leur rappelant que le plus important est de “se faire élire”. Dans son programme publié à une semaine de l’ouverture de la convention qui investira officiellement le candidat républicain face au président sortant démocrate Joe Biden, le parti se félicite que, grâce à lui “le pouvoir de voter des lois protégeant le ‘droit à la vie’ ait été donné aux États”.
Sans mentionner explicitement l’interruption volontaire de grossesse (IVG), il fait ainsi référence à la décision de la Cour suprême de juin 2022 annulant la garantie fédérale du droit à l’avortement et redonnant aux États toute latitude pour légiférer dans ce domaine. Donald Trump se targue d’avoir permis cet historique revirement de jurisprudence par ses nominations de trois juges conservateurs à la Cour suprême.
2016 et 2022
Par comparaison, les programmes du Parti républicain en 2020 et 2016 évoquaient une proposition d’interdiction fédérale de l’avortement au-delà d’un certain nombre de semaines, une position toujours soutenue par la droite la plus religieuse, même après la décision de la Cour suprême, et dont Donald Trump s’est démarqué en avril.
Depuis l’arrêt de la Cour suprême, les conservateurs ont perdu quasiment chaque référendum ou scrutin portant sur la question de l’avortement, même dans des États qui leur sont d’habitude largement acquis, comme l’Ohio, l’Alabama ou le Kansas.
Le nouveau programme reprend également sa ligne farouchement hostile à l’immigration, avec des promesses de “verrouiller la frontière et arrêter l’invasion des migrants”, ainsi que de “mener la plus vaste opération d’expulsions de l’Histoire américaine”. Joe Biden a fait de la défense des droits des femmes, thème particulièrement mobilisateur pour son électorat, l’un des principaux axes de sa campagne.
Par comparaison, les programmes du Parti républicain en 2020 et 2016 évoquaient une proposition d’interdiction fédérale de l’avortement au-delà d’un certain nombre de semaines, une position toujours soutenue par la droite la plus religieuse, même après la décision de la Cour suprême, et dont Donald Trump s’est démarqué en avril.
Depuis l’arrêt de la Cour suprême, les conservateurs ont perdu quasiment chaque référendum ou scrutin portant sur la question de l’avortement, même dans des États qui leur sont d’habitude largement acquis, comme l’Ohio, l’Alabama ou le Kansas.
Le nouveau programme reprend également sa ligne farouchement hostile à l’immigration, avec des promesses de “verrouiller la frontière et arrêter l’invasion des migrants”, ainsi que de “mener la plus vaste opération d’expulsions de l’Histoire américaine”. Joe Biden a fait de la défense des droits des femmes, thème particulièrement mobilisateur pour son électorat, l’un des principaux axes de sa campagne.
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