Interrogé ce matin devant la cour d’assises de Vesoul, le gendarme qui a conduit la garde à vue de Jonathann Daval a révélé comment le suspect avait “craqué” au bout de 32 heures.
L’enquêteur a expliqué devant la cour que Jonathann Daval avait craqué “au bout de 32 heures, lors de sa quatrième audition”. Il a alors raconté qu’Alexia Daval avait fait “une crise”, qu’il avait “tenté de la maîtriser”, qu’elle l’avait ensuite “mordu” et “griffé” avant qu’il ne “l’étouffe en la maintenant fermement sur le lit”.
Ces premiers aveux “a minima” ne correspondaient toutefois pas avec l’examen médico-légal opéré sur la victime. “Il minimisait son implication”, a déclaré le gendarme, en avançant la thèse du décès accidentel, relate CNews.
Jonathann aurait, dès le lendemain matin, "multiplié les déplacements”, chez ses parents et beaux-parents notamment, pour “se constituer un alibi”, a ajouté l’enquêteur devant la cour. Il aurait même envoyé un SMS à son épouse, tuée la veille: “Je vais jeter les cadavres des bouteilles que tu as vidées”, relate CNews.
L’hypothèse de la culpabilité de Jonathann avait été envisagée dès les premières 48 heures de l’enquête. Les enquêteurs avaient toutefois attendu trois mois et des éléments plus probants pour l’interpeller.
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