Les Nations unies (NU) et l'Union européenne (UE) ont appelé aujourd'hui au calme et à la patience au Mali, après le rejet à l'avance par l'opposition des résultats de la présidentielle. Et ce, malgré un deuxième tour qui s'était déroulé dans de meilleures conditions sécuritaires qu'au premier.
?Les résultats provisoires du duel entre le président sortant et favori Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et l'opposant Soumaïla Cissé doivent être annoncés demain, selon une source officielle. Mais "d'ores et déjà, nous (les) rejetons", a lancé à ses partisans M. Cissé du balcon de son siège de campagne.
Accusant le camp d'IBK d'avoir profité de l'insécurité pour truquer le scrutin, M. Cissé a appelé hier "tous les Maliens à se lever" face à ce qu'il qualifie de "dictature de la fraude". Cet ancien ministre des Finances a accusé le pouvoir d'avoir "attaqué" et mis hors d'usage le système de comptabilisation électorale de l'opposition alors qu'il était en tête selon lui.
A New York, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé "toutes les parties à conserver le calme jusqu'à la conclusion du processus électoral, (tout) en évitant les rhétoriques incendiaires". Tandis qu'à Bamako, la mission d'observation électorale de l'UE a exhorté "les candidats à faire preuve de mesure" dans l'attente des résultats. Ni les observateurs de l'Union africaine, ni ceux de l'UE, n'ont constaté les "fraudes électorales" alléguées par l'opposition et rejetées en bloc par IBK qui accuse le camp adverse de "mise en scène".
2 Commentaires
Anonyme
En Août, 2018 (20:12 PM)Anonyme
En Août, 2018 (21:21 PM)Participer à la Discussion