Marie Thérèse Diédhiou, directrice de l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises (Adpme), s’est penchée samedi sur la situation politique qui prévaut dans la cité du rail, surtout dans l’espace libéral. Un espace qu’elle dit aujourd’hui déserté par ceux-là qui étaient censés l’animer. C’est ainsi qu’elle dira qu’à l’instar de tous les Thiessois, elle aussi a besoin de voir son maire. Mais malheureusement, dit-elle, ce dernier est introuvable.
Pis, la responsable politique avouera qu’elle ne rencontre sur le terrain aucun responsable politique qui prenne en compte les préoccupations des populations. Une situation qu’elle explique par le fait qu’Abdou Fall qui se réclamait d’un certain leadership à Thiès, a fini par abdiquer, en reconnaissant la majorité d’Idrissa Seck à Thiès et que ce dernier est toujours aux abonnés absents. Aussi, ne trouvant personne sur le terrain et la nature ayant horreur du vide, elle décidera de s’impliquer politiquement et de travailler aux côtés des populations.
La directrice de l’Adpme par ailleurs responsable politique à Thiès réagissait ainsi en marge d’une rencontre qu’elle a eue samedi avec l’association des cheminots. Laquelle association regroupe l’ensemble des entités que renferme ce corps (cheminots déflatés, retraités, compléments d’effectifs, et autres agents en activité ayant en commun des contentieux avec l’employeur qu’est l’ex-Sncf). Ces cheminots, de promesses non tenues en promesses non tenues, ont fini par se retrouver autour de la responsable politique pour une meilleure prise en charge de leurs revendications. Aussi décideront-ils en échange de l’accompagner dans son cheminement politique.
L’occasion faisant le larron, la directrice de l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises (Adpme) a également réagi pour se porter en faux contre les informations selon lesquelles le chef de l’Etat lui a fait passer un mauvais quart d’heure, à l’occasion du conseil présidentiel tenu récemment par rapport à l’Adpme. Aussi, loin de vouloir encore se mettre à dos la presse, la directrice de l’agence de développement tiendra tout de même à apporter des éclaircissements sur la question. C’est ainsi qu’elle fera savoir que tous ceux qui étaient présents à la rencontre avec le président, ont été surpris par les informations relayées dans les médias au point de se demander s’il s’agissait de la même rencontre. Car, précise-t-elle, en aucun moment, elle n’a été l’objet de réprimande de la part du chef de l’Etat. ‘Le président, en aucun moment, ne m’a fait passer un mauvais quart d’heure, encore moins houspillée comme relaté dans la presse’.
Mieux, poursuit-elle, ‘je ne dispose pas d’un budget de 500 millions, encore moins de 6 milliards. Je n’ai qu’un budget de 441 000 000 de francs’. Pour dire, selon elle, que ce que l’on a vu à cette rencontre et qui lui a valu d’être traînée dans la boue, n’est en réalité qu’une projection qui a été faite non pas par l’Adpme, mais par une autre agence et le ministère des Finances. Car c’est au ministre des Finances, que le président de la République avait demandé de lui présenter un projet de restructuration et de renforcement de l’agence de développement de la petite et moyenne entreprise. Aussi pense-t-elle qu’il y a quelqu’un tapi dans l’ombre et qui ne lui voudrait pas du bien.
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