C’est ce jeudi que doit se tenir à Montevideo, la capitale uruguayenne, une rencontre internationale pour tenter de négocier une issue pacifique à la crise vénézuélienne.
Ce sommet rassemble l’Union européenne, huit pays de l’Europe qui ont reconnu Juan Guaido comme étant le président légitime du Venezuela et cinq pays régionaux : l’Uruguay, le Mexique, le Costa Rica, l’Equateur et la Bolivie. Une initiative lancée il y a maintenant deux semaines par deux pays qui se présentent comme neutres dans cette crise, l’Uruguay et le Mexique.
L'objectif de cette réunion est d'essayer de créer les conditions nécessaires pour l'établissement d’un dialogue en vue d’une sortie pacifique et négociée de cette crise politique et sociale qui a des conséquences pour l’ensemble du continent. Et il aura fallu attendre le tout dernier moment pour savoir vraiment ce que comptent faire ces pays ce jeudi.
L’ambition, selon le ministre uruguayen des Affaires étrangères, est de mettre à disposition des acteurs de la crise vénézuélienne un mécanisme qui permette un dialogue immédiat à même de mettre un terme à cette crise de manière pacifique et démocratique. Une initiative à laquelle ne participe aucun représentant du régime de Nicolas Maduro, ou du président reconnu par une partie de la communauté internationale Juan Guaido.
Par ailleurs, les pays qui participent à ce sommet ont, mis à part l’Uruguay et le Mexique, tous reconnu Juan Guaido comme président légitime et de transition de la république vénézuélienne.
La Bolivie isolée
La Bolivie, traditionnel allié du régime chaviste, risque de se sentir un peu isolée à l’occasion de cette réunion. La Russie, qui continue de défendre Nicolas Maduro, n’a quant à elle pas été invitée, ce que regrette le Kremlin. L'autre grand absent de cette rencontre ce sont les Etats-Unis. Mais leur présence, tout comme celle des Russes, aurait certainement ralenti un processus qui se veut au contraire le plus rapide et le plus efficace possible.
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