La Ville de Paris a annoncé ce vendredi l’inauguration prochaine d’un lieu sportif en mémoire à Rebecca Cheptegei, l’athlète qui avait participé au marathon des Jeux olympiques de Paris, avant d’être brûlée vive par son compagnon.
Un meurtre qui a mis en lumière les violences faites aux femmes. La Ville de Paris a déclaré sur X ce vendredi, au lendemain de l’annonce de la mort de l’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei brûlée par son compagnon au Kenya, que la maire Anne Hidalgo comptait inaugurer un lieu sportif en son honneur, moins d’un mois après sa participation au marathon des JO.
«La Maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé qu'un lieu sportif en la mémoire de Rebecca Cheptegei serait inauguré à Paris. Paris s'associe aux élus Parisiens pour exprimer son soutien à la famille de l'athlète, victime d'un féminicide quelques semaines après sa participation aux Jeux Olympiques», a écrit le compte de la Ville sur X.
Pour rappel, alors qu’elle se trouvait dimanche dernier à l’église avec ses enfants au Kenya, le compagnon de la marathonienne, Dickson Ndiema Marangach, s’est introduit vers 14h, heure locale, dans sa maison, dans la localité d'Endebess, dans le comté de Trans-Nzoia (ouest).
Un jerrican de 5 litres sur les lieux du crime
Et, selon un rapport de police consulté par l’Agence France-Presse (AFP), lorsqu'elle et ses enfants sont revenus à leur domicile, l’individu a «déversé de l'essence sur Rebecca avant de mettre le feu». Le rapport précise que l’homme a également été brûlé par les flammes. En revanche, aucune information n’a été donnée sur l’état de santé des enfants.
Après avoir été secourus par des voisins, l’athlète ainsi que son compagnon ont d’abord été hospitalisés avec «de multiples brûlures» à l’hôpital le plus proche, dans la ville de Kitale. Ils ont finalement été transférés au Moi Teaching and Referral Hospital (MTRH) d'Eldoret, grande ville de la vallée du Rift.
«Son état semble grave, avec des brûlures au visage et des bandages», avait précisé un membre du personnel du MTRH, qui a requis l'anonymat. Selon le journal kényan The Star, la marathonienne était brûlée à 75%. Rebecca Cheptegei se trouvait même en soins intensifs mardi dans un hôpital d’Eldoret, dans l'ouest du Kenya, avant l’annonce de son décès.
Selon le rapport de police, «un jerrican de 5 litres, un sac et un bonnet noir qui appartiendraient à Dickson et un téléphone portable brûlé qui appartiendrait à Rebecca ont été retrouvés» sur les lieux du drame.
7 Commentaires
Amad
En Septembre, 2024 (18:50 PM)Au même moment les africains ,panafricains et autres slogans creux disent ndeyssane sans poser d'acte.
Une leçon de plus d'humanité et pour l'humanité.
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Absolument! La ville de Paris! Pas Dakar, Ouaga, Bamako, Abidjan ou Cotonou. Même pas Nairobi !! Vraiment terrible. Pour le nègre, c'est une auto critique, c'est à peine un fait divers. Qui ne mérite pas la une de nos journaux. Pas un drame. Nous sommes trop occupés à nous massacrer ou à commettre des viols massifs. Pour un pouvoir éphémère. Terrible! Terrible!! Chapeau aux Européens
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En Septembre, 2024 (20:16 PM)Vu Hui Weed
En Septembre, 2024 (22:24 PM)Chez nous en Afrique noir on épouse les femmes on ne les massacres pas
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