Lors de son audition par l’IGPN, Florian M. a expliqué aux enquêteurs que son tir était une réaction au démarrage du véhicule, craignant alors que son collègue puisse être embarqué par la voiture.
Devant l’IGPN, le policier auteur du tir mortel contre Nahel a nié avoir prononcé la phrase « tu vas prendre une balle dans la tête », annonce ce jeudi 6 juillet le journal Le Parisien, qui s’est procuré un compte rendu des déclarations de l’agent.
Lors de son audition par l’Inspection générale de la police nationale, Florian M., 38 ans, a assuré avoir hurlé à Nahel de couper le contact et confirme avoir à plusieurs reprises frappé le pare-brise de la voiture « afin d’attirer l’attention du conducteur », relate Le Parisien, citant les mots du policier.
En revanche, il conteste avoir dit à l’adolescent : « tu vas prendre une balle dans la tête », comme l’avait notamment déclaré dans la presse l’un des passagers de la voiture que conduisait Nahel. Après étude d’une vidéo filmée par un témoin et largement diffusée sur les réseaux sociaux, l’IGPN explique entendre Florian M. crier « Coupe, coupe », parlant ensuite d’une troisième voix « pouvant être attribuée » au collègue de Florian M. qui aurait elle bien crié : « Tu vas prendre une balle dans la tête », selon le rapport consulté par le quotidien français.
En outre, Florian M. déclare que, le 27 juin, il en est à « son neuvième jour de travail consécutif ». Avec son collègue, il demande une première fois à Nahel, au volant d’une Mercedes « qui circulait dans la voie de bus », de se ranger pour un contrôle. L’adolescent est reparti « à pleine vitesse », a relaté le policier à l’IGPN.
Après avoir rattrapé le véhicule, Florian M. dit s’être mis en position de « tir fichant » pour, selon lui éviter de tirer n’importe où et viser le bas du corps de Nahel au cas où il aurait besoin d’ouvrir le feu, rapporte encore le quotidien.
Florian M. a alors la conviction de voir son collègue passer « le haut du corps dans l’habitacle » et se sent « acculé », coincé entre le véhicule Mercedes et un muret situé dans son dos. Il a ensuite justifié son tir, le premier et unique coup de feu de sa carrière, au prétexte qu’il pensait que son collègue avait toujours le corps dans l’habitacle du véhicule et dit avoir craint que l’adolescent « ne l’embarque » dans sa fuite.
Ce collègue, également interrogé, a dit qu’il n’avait « que son bras » dans la voiture, écrit Le Parisien, selon lequel les deux agents ont été confrontés par la « police des polices ». D’ailleurs, le deuxième agent ne s’est pas prononcé pas sur la légalité du tir de son collègue, ne l’ayant pas vu agir puisque son attention était concentrée sur Nahel.
Par ailleurs, Florian M. est attendu ce jeudi avec son avocat devant la cour d’appel de Versailles. Le policier a décidé de contester son placement en détention provisoire. Une décision prise à l’issue de la fin de sa garde à vue, le 29 juin dernier.
Devant l’IGPN, le policier auteur du tir mortel contre Nahel a nié avoir prononcé la phrase « tu vas prendre une balle dans la tête », annonce ce jeudi 6 juillet le journal Le Parisien, qui s’est procuré un compte rendu des déclarations de l’agent.
Lors de son audition par l’Inspection générale de la police nationale, Florian M., 38 ans, a assuré avoir hurlé à Nahel de couper le contact et confirme avoir à plusieurs reprises frappé le pare-brise de la voiture « afin d’attirer l’attention du conducteur », relate Le Parisien, citant les mots du policier.
En revanche, il conteste avoir dit à l’adolescent : « tu vas prendre une balle dans la tête », comme l’avait notamment déclaré dans la presse l’un des passagers de la voiture que conduisait Nahel. Après étude d’une vidéo filmée par un témoin et largement diffusée sur les réseaux sociaux, l’IGPN explique entendre Florian M. crier « Coupe, coupe », parlant ensuite d’une troisième voix « pouvant être attribuée » au collègue de Florian M. qui aurait elle bien crié : « Tu vas prendre une balle dans la tête », selon le rapport consulté par le quotidien français.
En outre, Florian M. déclare que, le 27 juin, il en est à « son neuvième jour de travail consécutif ». Avec son collègue, il demande une première fois à Nahel, au volant d’une Mercedes « qui circulait dans la voie de bus », de se ranger pour un contrôle. L’adolescent est reparti « à pleine vitesse », a relaté le policier à l’IGPN.
Après avoir rattrapé le véhicule, Florian M. dit s’être mis en position de « tir fichant » pour, selon lui éviter de tirer n’importe où et viser le bas du corps de Nahel au cas où il aurait besoin d’ouvrir le feu, rapporte encore le quotidien.
Florian M. a alors la conviction de voir son collègue passer « le haut du corps dans l’habitacle » et se sent « acculé », coincé entre le véhicule Mercedes et un muret situé dans son dos. Il a ensuite justifié son tir, le premier et unique coup de feu de sa carrière, au prétexte qu’il pensait que son collègue avait toujours le corps dans l’habitacle du véhicule et dit avoir craint que l’adolescent « ne l’embarque » dans sa fuite.
Ce collègue, également interrogé, a dit qu’il n’avait « que son bras » dans la voiture, écrit Le Parisien, selon lequel les deux agents ont été confrontés par la « police des polices ». D’ailleurs, le deuxième agent ne s’est pas prononcé pas sur la légalité du tir de son collègue, ne l’ayant pas vu agir puisque son attention était concentrée sur Nahel.
Par ailleurs, Florian M. est attendu ce jeudi avec son avocat devant la cour d’appel de Versailles. Le policier a décidé de contester son placement en détention provisoire. Une décision prise à l’issue de la fin de sa garde à vue, le 29 juin dernier.
0 Commentaires
Participer à la Discussion