Une semaine après être parvenues à rentrer dans Mossoul, les forces spéciales irakiennes ont annoncé vendredi 11 avoir récupéré des mains des djihadistes une demi-douzaine de quartiers. Mais cette évolution s’est fait au cours de combats rapprochés et meurtriers, du fait de la configuration de la résistance des troupes islamistes.
"Nous avons rencontré une forte résistance de l'ennemi", a dit samedi à Reuters Sabah al Noumani, le porte-parole des unités du service de contre-terrorisme. "Nous sommes face à la forme la plus difficile de guerre urbaine, obligés de nous battre en présence de civils, mais nos forces sont formées à ce genre de combat".
L’inquiétude est grande également pour les les habitants de Mossoul coincés dans des quartiers encore sous contrôle des homme de l’Etat islamique. L’Organisation des nations unies (ONU) a annoncé, toujours ce vendredi 11, que le groupe terroriste est en train de procéder à des exécutions sommaires, qui auraient déjà fait au moins 60 morts. Une quarantaine de personnes ont en effet été mises à mort, soit par balles soit par décapitation, pour "trahison" et une vingtaine pour avoir communiqué des informations aux forces irakiennes. Leurs corps ont été suspendus à des poteaux électriques de la ville, vêtus des sinistres combinaisons orange marquées d’inscriptions comme "traître" ou "agent". Un charnier d’une centaine de corps a également été découvert à Hammam al Alil, au sud de Mossoul, a déclaré Ravina Shamdasani, la porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme de l'Onu.
Pour fuir ces exactions et les combats, 48.000 personnes ont été déplacées depuis le début de l’offensive. La ville de Mossoul, grande cité du nord de l’Irak, serait toujours peuplée d’1,5 million d’habitants.
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En Novembre, 2016 (16:01 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (19:01 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (09:59 AM)Participer à la Discussion