Le sous-marin téléguidé de L’Island Pride a procédé à l’obturation des fuites d’hydrocarbures du Grande America dont la carcasse est au fond de l’océan. La zone est désormais sous surveillance aérienne.
En réponse à la mise en demeure du préfet maritime de l’Atlantique du 13 mars, le groupe Grimaldi a affrété un navire norvégien spécialisé, le Island Pride, "équipé d’un robot sous-marin afin d’inspecter par 4600 mètres de fond l’épave du Grande America, de définir son état et la nature des dommages subis et de remédier à la pollution", indique la préfecture maritime de l’Atlantique dans un communiqué daté du 19 avril.
Pour rappel, le 12 mars dernier, le navire italien Grande America sombrait à 300 km au large de La Rochelle avec, dans ses soutes, des matières dangereuses et 2 200 tonnes de fioul lourd.
Sous-marin téléguidé
Les investigations sous-marines réalisées par le sous-marin téléguidé (ROV), en présence d’un observateur mandaté par la préfecture maritime de l’Atlantique, ont permis d’établir que "l’épave du Grande America était intègre, posée droit sur un fond sableux, enfouie de plusieurs mètres sur sa partie arrière" et que "plusieurs fuites légères d’hydrocarbures s’échappaient par les évents de dégagement d’air sur certains ballasts d’eau de mer du navire, en provenance de ses soutes à carburant."
Ces fuites d’hydrocarbures expliquent la présence d’irisations de faible intensité en surface, à la verticale de l’épave. Afin d’arrêter ces fuites d’hydrocarbures, le ROV de l’Island Pride a ainsi procédé pendant plusieurs jours, et jusqu’au 16 avril, à l’obturation des évents concernés.
La surveillance se poursuit
"L’Island Pride a ensuite procédé à la vérification de l’étanchéité des travaux effectués sur l’épave du Grande America et à un relevé complet avant de quitter la zone du naufrage vendredi 19 avril", poursuit la préfecture maritime.
Et d’ajouter que "des moyens aériens continueront de surveiller régulièrement la zone ainsi que le système satellite Cleanseanet de l’EMSA (Agence européenne pour la sécurité maritime) afin de s’assurer, dans le temps, de l’absence de remontées d’hydrocarbures à la verticale de l’épave."
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