
Un pilier de la coalition gouvernementale israélienne a déclaré que le Premier ministre Benjamin Netanyahu serait contraint de démissionner s'il était inculpé, sans quoi ses partenaires le laisseraient tomber de toute façon. Les propos du ministre des Finances Moshé Kahlon donnent une idée de la vulnérabilité de la coalition de droite, tout juste sortie d'une crise qui menaçait de la faire tomber et dans laquelle les ennuis du Premier ministre avec la police passent pour avoir été un facteur prépondérant.
Corruption présumée
La police a recommandé en février l'inculpation de M. Netanyahu dans deux dossiers de corruption présumée. Une troisième affaire, dite Bezeq, du nom du grand groupe israélien de télécommunications, pourrait également s'avérer particulièrement dangereuse pour le Premier ministre, au pouvoir depuis près de 12 ans au total.
Attente de la décision
Les chefs de file de sa coalition, dont Moshé Kahlon, chef du parti Koulanou (centre droit), se sont gardés jusqu'alors de se dissocier de lui. Ils ont dit attendre la décision du procureur général d'inculper ou non le Premier ministre. Cette décision devrait prendre encore plusieurs semaines.
"Il se lèvera et il partira"
Mais, a dit le ministre des Finances Moshé Kahlon jeudi soir sur la deuxième chaîne de télévision israélienne, "si un procès est ouvert contre le Premier ministre, il ne pourra plus remplir ses fonctions (...) Il se lèvera et il partira ou ce sont les autres partis qui s'en iront".
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