
Fort heureusement, l'arme était chargée à blanc. Aucun blessé n’est à déplorer. Les policiers ont également découvert un couteau sur la mise en cause.
Le drame a sans doute été évité de peu. Mardi en fin d’après-midi, sur le coup de 17h, une femme de 45 ans a fait irruption dans une pouponnière gérée par la fondation Lenval, à Nice, où son bébé d’un an est placé depuis que la garde lui a été retirée sur décision de justice. Arme au poing et bien décidée à repartir avec le nourrisson, cette dernière a ouvert le feu à plusieurs reprises en direction du directeur de la structure. Fort heureusement, l’arme était chargée à blanc. La victime n’a donc pas été blessée, tandis que quatre étuis percutés ont été retrouvés au sol.
Les secours ont immédiatement été alertés et notamment la police, par le biais du déclenchement du bouton d’alerte présent dans la pouponnière. La quadragénaire a été interpellée par la police nationale, non sans difficulté, tandis qu’elle continuait de proférer des menaces sur le directeur et le personnel. Un agent a été contraint de faire usage de son pistolet à impulsion électrique pour la neutraliser. Sur elle, une arme blanche a par ailleurs aussi été découverte. La mise en cause a été placée en garde à vue pour «tentative d’homicide».
Une femme «fragile»
Le directeur général de la fondation Lenval, Ronan Dubois, s’est rendu dans la foulée au chevet de ses équipes, accompagné d’une pédopsychiatre spécialisée dans le psychotraumatisme, pour assurer un premier accompagnement du personnel et des 36 enfants de la pouponnière.
Ce n'est pas la première fois que cette maman, décrite comme «fragile» et qui a un droit de visite deux fois par semaine, vient semer le trouble dans la structure. Une semaine plus tôt, elle avait déjà menacé les équipes qui refusaient de la laisser rentrer.
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Sa place est aussi a l internat,pour malades mentaux
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